N'y allons pas par quatre chemins, soyons franc et direct : X-RX n'a rien à voir avec le metal, le rock, et tous autres styles de nature à faire jouer ensemble des humains plus ou moins évolués. La nature même de cette formation germanique composée de deux humanoïdes venus de nulle part, n'est pas de plonger l'auditeur dans une quelconques catalepsie auditive ou une énième dépression artificielle !
X-RX serait plutôt le chainon manquant entre indus hypnotique et techno dark martiale typiquement allemande, avec ses beats lancinants, lourds et ultra répétitifs très installés dans les graves , accouplés à des envolées mélodiques dont les sonorités plus légères éclairent un peu l'ensemble, et donnent un peu d'air à un environnement qui pourrait être rapidement étouffé sans ces aérations bienvenues !

Les titres s'enchainent à un rythme endiablé sans aucun temps mort ! Hormis sur le très sympathique 'this is rock'n'roll' où le maitre de cérémonie nous donne un cour sinon sans humour sur la base d'une bonne chanson rock'n'roll et son 4/4 légendaire ! Attention, il faudra être en pleine forme pour marquer durablement de son empreinte le 'dance floor' du club près de chez vous , car bien entendu cet opus n'a d'autre intérêt que de faire bouger à l'unisson autant de fessiers que possible, et ça marche !!! Une fois les barrières mentales
écroulées, il est très facile de se surprendre en train de taper du pied ou pourquoi pas arracher ses vêtements devant le miroir de sa salle de bain ! D'autant que le final et meilleur titre de cet opus 'der prediger' aux samples vocaux dérangeants, enfonce un peu plus le clou quant à la capacité de X-RX à propulser le quidam loin dans la galaxie ! 'update 3.0' de par sa facilité d'écoute possède une certaine longévité surtout si votre chez vous se transforme régulièrement en 'guinguette' la nuit venue.

X-RX en quelques années d'existence risque bien d'imposer sa patte rapidement dans les caves et autres boites branchées des différente capitales mondiales. Difficile de dire cependant si le coté artificiel et sans réelle profondeur de la musique bien souvent exempte de texte aura sa place au delà des frontières du crépuscule.