CHRONIQUES D'ALBUMS




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SADAEL
Essence [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 44.06 - Style : Funeral doom/ambiant
Informations :Format mini-LP numéroté limité à 100 ex.
Interview :
Contact label : http://www.solitude-prod.com
Contact groupe : http://www.solitude-prod.com http://www.myspace.com/sadael
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 28 août 2010 - Chroniqueur : Oceancloud
 

Dans son incroyable quête du doom à travers le monde, le label russe Solitude productions pose parfois ses valises dans des endroits totalement improbables, là où vous n'auriez pas pensé entendre la moindre note distordue. Et pourtant, cette année, le Phileas Fogg du doom s'est posé en terre Arménienne pour dénicher du son underground de chez underground, j'ai nommé Sadael.

Que peut on faire de plus underground que le metal arménien? Le funeral doom arménien peut être. Il y a quatre ans, souvenez vous (non, je déconne personne n'a dû lire cette chronique) j'écrivais en intro de la chronique des excellents Sworn (à ne pas confondre avec les norvégiens), que l'Arménie gagnerai à être connue si tous ces groupes étaient aussi intéressants que ces derniers. Aujourd'hui, la réponse m'apparait: ils ne le sont pas tous.

Sadael est un one man band comme il s'en fait des centaines dans les pays de l'est et s'adonne à un funeral doom teinté d'ambiant. Sadael, l'homme (puisqu'il a donné son nom à son projet, le malin) alterne donc avec la plus grande application plages planantes et blocs de guitares monolithiques. « Essence » suit dans les plus stricts détails « le cahier des charges du parfait petit funeral doomeur », celui là même qui a sans doute servi au belge initiateur de Until death overtakes me, bien connu des amateurs du genre. La filiation est flagrante et les emprunts sont fleuves, entre les nappes d'orgue mortuaire, la guitare monocorde et monotone, le raclement de gorge inhumain qui sert de vocaux et l'absence total de mélodie. Vous me direz, Thergothon le faisait aussi et c'est devenu culte. Oui, mais Thergothon bénéficiait de l'effet de nouveauté et savait malgré tout insuffler un minimum de mélodie. Ici, point de salut, c'est presque plus ennuyeux que Until death overtakes me et croyez moi, c'est un exploit.

Tout juste pourrait-on noter une production honnête et une ambiance globale bien mélancolique et assez homogène malgré sa banalité. Et puis quand même, cette dernière piste de seulement 2 minutes sur laquelle une guitare lead vient nous réveiller doucettement par quelques notes ma foi bien choisie. J'avouerai également quelques nappes de piano fort agréables et bien placées. Mais cela fait peu pour donner envie d'acheter cet album.

Alors manque de talent évident ou simple passe temps sans prétention, je n'ai pas la réponse, mais Sadael ne vaut pas encore le détour. Peut être en se débarrassant de cet affreux sentiment d'avoir déjà écouté ce disque des dizaines de fois sous d'autres noms. En d'autres mots, trouve ta voie, mec.








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