CHRONIQUES D'ALBUMS




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ABIGAIL WILLIAMS
In the Absence of Light [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 49.00 - Style : Black Death Symphonique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.candlelightrecords.co.uk/
Contact groupe : http://www.abigailwilliams.net http://www.myspace.com/abigailwilliams
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 02 septembre 2010 - Chroniqueur : Matai
 

Le black death symphonique fonctionne bien en ce moment. Même si les groupes ne sont pas nombreux, ils nous sortent les uns après les autres des albums de qualité. Après Winterburst, le dernier album de Kalmah ou même Demonic Resurrection, les américains d’Abigail Williams reviennent cette année en force avec leur deuxième opus, nommé « In the Absence of Light », un titre bien sombre, révélateur de leur musique qui plus est.
Tout d’abord on remarquera une cover qui me fait penser un petit peu à celle d’ « In Sorte Diaboli » de Dimmu Borgir, avec le diable en moins, ces tons de gris/beige passés avec ces créatures bizarres… Ensuite il faut savoir que c’est Peter Tagtgren (Dimmu Borgir, Immortal, Celtic Frost) qui a mixé l’album entier, d’où une qualité de son imprenable…

Pour le coup, les titres se veulent assez longs et très progressifs, ce qui permet de tout apprécier amplement et ce qui demande forcément beaucoup d’attention pour retenir un minimum les principales mélodies. Je n’ai pas vraiment vu de linéarité au fil de l’opus, tout s’écoute vraiment bien, les morceaux ne se ressemblent pas, forte heureusement, ce qui procure forcément à l’auditeur une agréable sensation (mais qu’est-ce que je raconte…). Le mélange du black et du death s’appréhende très bien : des ambiances bien sombres, mélancoliques parfois, ou même torturées et une agressivité palpable, des riffs et des solos comme on en fait presque plus, des harmonies entre grattes super plaisantes (non seulement les lignes, mais aussi la basse, bien mise en avant). A cela s’ajoute forcément les claviers, l’orchestre si je puis dire, pour renforcer les ambiances et apporter cette petite touche symphonique. La part symphonique de la musique d’Abigail Williams est surtout là pour créer une sorte de black atmosphérique, si bien que beaucoup de titres sont compacts, peut-être, mais super planants.

Pas de répit donc, même si la rapidité du rythme laisse à désirer, le tout se veut entraînant et certains morceaux pourraient aisément faire penser à du Anorexia Nervosa. Beaucoup de mélodies tout de même au sein de la brutalité de la musique. Le chant black, maîtrisé, est super rageur, les guitares sont bien "bourrines" parfois mais laissent principalement place aux atmosphères.

Traditionnellement, tout groupe de sympho qui se respecte intègre un titre instrumental en ouverture. Pour le coup on n’en retrouve pas. Dommage pour certains, tant mieux pour d’autre, au moins Abi sort des sentiers battus et ne se contente pas de faire « comme tout le monde ». Et pas d’outro instrumental pour autant…

Un album carré et digne des grands groupes. On se délecte sans soucis de cette musique sombre mais vraiment prenante, où rien n’est fait au hasard et où on en fait pas des masses, et c’est tant mieux. Une bonne découverte pour la rentrée.








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