CHRONIQUES D'ALBUMS




pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


THE WRETCHED END
Omnius [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 45.16 - Style : Death / Thrash / Black
Informations :
Interview : :: LIRE L'INTERVIEW ::
Contact label : http://www.myspace.com/candlelightrecords
Contact groupe : http://www.myspace.com/thewretchedend
 


 Pavillon 666 - metal rock webzine
ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine

TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine

PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine

EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
 
Chronique : 28 septembre 2010 - Chroniqueur : Aris3agaiN
 

The Wretched End. Vous n’avez probablement pas encore entendu parler de ce « groupe », mais ne vous en faites pas, ce ne sera bientôt plus le cas. Existant depuis 2008 sur le papier, ce projet est issu de la collaboration de notre cher Samoth d’Emperor (et de Zyklon) et de Cosmo (de Mindgrinder). Ajoutez à cela Nils Fjellström (Dark Funeral) à la batterie, et vous obtenez un line-up d’exception pour un album qui s’annonce détonnant. Si Ihsahn nous pond une série de galettes plus énormes les unes que les autres, son collègue ne s’en tire pas mal non plus. Eh oui, il faut bien le dire, « Omnius », le premier album de The Wretched End, sorti sur le propre label de Samoth (Nocturnal Art Productions) et distribué par Candlelight, est certainement l’une des sorties les plus intéressantes de cet automne. Les trois musiciens affichent un Death / Thrash clair et incisif et des influences telles que Slayer, Morbid Angel et Sepultura, même si l’on ressent une patte Black Metal tout au long de ce premier album.

Si le choix d’enregistrer et de réaliser son album (le premier qui plus est) sur son propre label montre clairement une volonté d’indépendance, et ne peut être que respecté, il faut bien avouer qu’ « Omnius » manque un petit peu de pêche au niveau de la production, notamment sur la voix de Cosmo. Rien de bien grave non plus, le tout est très soigné, et laisse la part nécessaire au jeu lourd et plein de feeling de l’excellent Fjellström derrière ses futs. Car si la prod’ est un peu décevante, la technique des trois Scandinaves, elle, est irréprochable (normal ?). Les riffs de Samoth sont l’un des grands points forts de l’album (sur l’énorme « Fleshbomb » ou la puissante « Of Men & Wolves »), et le musicien montre une belle maîtrise de son instrument, à l’image de « The Armageddonist » et de ses guitares stridentes. Le jeu du batteur n’est pas en reste, à la fois subtil, intense et redoutable. L’ex-Dark Funeral assène ses coups de façon très précise, comme sur le début de « Numbered Days » ou sur l’impitoyable « Last Judgement ». Cosmo, quant à lui, dispose de cordes vocales à toute épreuve et son timbre colle parfaitement à l’atmosphère dégagée et au registre musical. Les douze pistes d’ « Omnius » suivent un fil directeur très présent, mais sans donner non plus l’impression d’écouter la même chanson en mode "repeat". Intense et fort du début à la fin, le disque compte plusieurs morceaux de bravoure, à l’instar d’un « The Juggernaut Theory », particulièrement puissant, ou encore des rapides « Red Forest Alienation » et « Human Corporation ». On ressent les influences bien old school du combo dans les compositions, mais avec un son très moderne et efficace, ce qui est un exercice relativement difficile dans ce style. Voilà donc un album sur lequel il est aisé de prendre son pied musicalement parlant, à la fois contemporain et authentique dans sa démarche.

Malheureusement, quand on arrive à la fin de « Zoo Human Syndrome », c’est la déception ! « Omnius » se termine après quarante-cinq minutes de musique seulement. Pour un tel projet, on en attendait plus, et c’est donc sur une petite note de frustration que se termine l’écoute de l’album. Avec deux ou trois titres de plus, il aurait paru beaucoup plus consistant, mais il faut croire que l’on doive se résigner de plus en plus aux galettes de trois quarts d’heure. Il est très probable que Samoth et sa petite troupe disposaient de quelques autres compositions et atouts dans leur sac, et il est dommage d’avoir fait un album d’une telle qualité aussi court. Le premier album de The Wretched End reste malgré cela une très belle sortie, un excellent album d’un Death / Thrash à toute épreuve, bien dosé entre bon old school et metal moderne, à écouter et à réécouter en boucle. On attend désormais la suite de ce projet, avec, on l’espère, une tournée et de nombreux autres disques (plus longs !) pour confirmer cette excellence.








AUTRES CHRONIQUES DU GROUPE


 
pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


Aller en haut