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BLING GUARDIAN At The Edge of Time [ 2009 ] |
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CD - Durée : 63.58 - Style : Power Metal | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 28 septembre 2010 - Chroniqueur : Hades | |
Inutile de présenter Blind Guardian je crois, sa discographie le ferait bien pour moi. Un tant attendu neuvième album est enfin arrivé, ça fait 4 ans qu’on l’attendait, ça en valait la peine d’attendre, une véritable symphonie électrique qui saura satisfaire les plus exigeants parmi vous. Au programme riffs tonitruants, rythmes accélérés mais aussi mélodies et harmonie feront partie du paysage comme nous en avons l’habitude avec le combo allemand. Alors attachez vos ceintures ça commence maintenant. Et comment ! Ça commence de la plus belle des manières. Je n'en rajoutais pas quand j’ai disais que c’est une symphonie électrique. Véritable pochette surprise, l’album cache plus d’un tour dans son sac, vous en serez certainement ravis même si le rythme n’est pas constant et que les titres ne sont pas tous sur une même lancée mais ce que j’ai adoré c’est le début et la fin de l’album. Ce qui est bien dans ce cas c’est que l’album commence avec un titre musicalement intéressant, du coup on est tout ouïe pour le reste des titres. Mais il finit aussi sur deux titres attractifs, du coup on ne garde que ses dernières notes et on se dit que finalement s’était plutôt réussi comme album. Bon assez parlé, revenons à « At The Edge of Time ». Je ne vais pas évoquer la production et la qualité de l’album car je pense qu’un groupe de cette envergure et une maison de disque de cette renommée nous ont habitué à un certain niveau de qualité et de production musicale duquel ils descendent rarement. Coté musique, et comme j’en ai parlé au début, j’ai bien aimé l’entrée en matière de l’album. Une entrée beaucoup plus symphonique de ce que nous a habitué le groupe avec « Sacred Worlds », beaucoup plus de clavier, beaucoup moins de rythmes frénétiques, beaucoup moins de solos aussi. Les structures des titres ont aussi changé. Des structures centrées sur des symphonies au clavier plutôt que des riffs de guitares, avec de long intro et fin plus ou moins rapides. Mais les fans de la première heure trouveront aussi de quoi apaiser leur soif après quatre années d’attente. Des titres comme « Ride into obsession » ou « control the devine » marquent un son typique des allemands avec cependant quelques fois un tempo assez lent. J’avoue que parfois on trouve que le groupe en fait un peu trop avec son clavier surtout dans « Road of no release » et son intro totalement à coté de la plaque ou encore avec « War of the Thrones » qui vient casser le rythme alors que ça venait tout juste d’accélérer avec « Control the Divine ». Heureusement qu’on a eu droit à un merveilleux « A voice in the Dark » qui a su nous remonter le moral et nous faire secouer la tète. Un excellent dosage entre mélodies et rapidités accompagnés de solos assez techniques et d’un chant soutenu et des variations de rythmes bien arrangées, bref c’est LE titre de « At the Edge of Time ». Reste le final, « Wheel of Time » véritable reflet de l’album si ce n’est une toute petite particularité qui pimenté le tout et fait que ce titre se détache un peu du troupeau: les quelques notes orientales ajoutées à l’intro et dont les traces persistent jusqu’au tout petit solo au milieu du titres ou alors dans le jeu de batterie. Un mélange qui, accompagné d’un rythme accéléré par un jeu de clavier hystérique rappelant quelques groupes de Death Metal oriental, a su attirer l’attention et relever encore un peu le jeu du groupe. Résumons un peu tout ça, des symphonies de plus en plus présentes, de plus en plus dominantes et maitrisent carrément les autres instruments. Mais d’un autre coté on garde toujours le coté ‘speedy’ des titres une chose que l’on demandera encore et encore au groupe vu le savoir faire démontré d’album en album. On ne dira pas que cet album est ‘THE album’ mais la qualité de production et des compositions confirment encore une fois le talent du groupe. | |
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