CHRONIQUES D'ALBUMS




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INFER
Sede Vacante Aeternum [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 43.15 - Style : Black Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.myspace.com/metalswamplabel
Contact groupe : http://bandzone.cz/infer http://www.myspace.com/infer666
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 14 octobre 2010 - Chroniqueur : Matai
 

Infer ou une infernale mélodicité et agressivité…oui c’est comme ça que je vous décrirais ce combo slovaque, sortant cette année leur troisième album dénommé « Sede Vacante Aeternum ». Car chez Infer, ça ne rigole pas et ça nous sort des compositions de très bonnes factures, bien produites, comme ça, comme si c’était si simple. Il faut donc croire que ce jeune combo a du talent puisque tout ce qui sort de leur tête se compose naturellement et finit sur un album tel que celui-ci.
Signé chez Metal Swamp, un nom me faisant assez penser au style attribué officieusement à Kalmah (Swamp Metal…), Infer nous offre sur un plateau d’argent dix titres de bon black. Pas de préciser que les ambiances sont bien sombres et assez glauques par moment. Mais ce qui frappe, c’est ce chant alterné, mais beaucoup plus growl que cri black. Un growl bien caverneux, abyssale, sortant sortir d’outre tombe, et ça se marie parfaitement avec la musique, pleine de grâce malgré une brutalité impalpable et une atmosphère anti chrétienne.
La pochette de l’album ainsi que le livret en sont les principaux témoins. Une église à l’abandon, sombre, en ruines, avec des plantes étranges poussant de part et d’autres, ce trône de pierre grisâtre et inquiétant, sur lequel se posent des crânes au regard vide mais hypnotique. Derrière, des vitraux complètement vétustes. Mais ces mêmes vitraux que vous peinez sans doute à voir sur la pochette sont tout aussi présents dans le livret mais en gros plan bien évidemment. Et que voyons-nous ? Des divinités, aux yeux crevés et dégoulinant de sang. C’est totalement true pensez vous. C’est du black mes chers. Et le black ne se devine pas seulement par le design et le logo, mais aussi dans la musique.

J’en ai décrit une bonne partie mais disons que l’ensemble se veut assez homogène, bien foutu, et surtout bien cohérent. Car il n’est pas rare d’écouter des albums qu’on pourrait dire fait à l’arrache, comme si les titres étaient posés comme ça au sein de la galette sans grande continuité. Ici ce n’est pas le cas, forte heureusement, et on peut irrémédiablement suivre ce sentiment inconfortable mais si jouissif de se retrouver au cœur d’une procession de gens tous aussi bizarres les uns que les autres ou de se promener dans cette église si atypique et sans aucun doute possédée. La profondeur des morceaux n’y est pour rien, la voix, les guitares, la basse et la batterie s’emboîtant sans soucis. Les riffings sont mêmes excellents et bien black, on reconnait sans trop de difficulté les types d’accords et les sonorités qui nous sont si chers. La basse est bien audible et apporte ce surplus de noirceur. La batterie blast bien ou nous offre une double pédale totalement carrée, sans trop jouer sur l’excès ou la démesure.

Ici pas de claviers, je pense que ça dénaturerais la musique d’Infer et la rendrait moins malsaine. Pas besoin de fioritures d’ailleurs, les grattes font tout et le chant est la démoniaque incarnation de satan lui-même. Les inconditionnels de black y retrouveront une cover de Burzum, « Der Tod Wuotans » plutôt bien foutue (et que je préfère même à l’originale !).

Infer nous fait donc un travail de pro et très minutieux, sans tomber dans l’ennui ou même la linéarité. Une bonne découverte pour un combo pas connu du tout mais plein de talent, d’ambition, et qui pourrait encore faire plus pour monter un peu plus sur le devant de la scène. A suivre donc.








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