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SIDERIS NOCTEM
Wait Till the Time is R.I.P. [ 2009 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 51.00 - Style : Doom/Death/Gothic
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.solitude-prod.com/
Contact groupe : http://www.myspace.com/siderisnoctem
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 18 octobre 2010 - Chroniqueur : Matai
 

Sideris Noctem est un jeune groupe Ukrainien nous sortant son tout premier effort dénommé « Till The Time Is R.I.P. », axé sur le temps et ses méfaits…
Signé chez Bad Moon Productions, une filière du label Solitude Productions qui fait fort cette année, l’opus se veut assez mélancolique mais surtout très planant et assez bizarre sur les bords.
Mélange habile de Doom, de death, mais aussi d’éléments gothics, Sideris Noctem fait de son premier album un album complet, riche, carré mais aussi très pro.

La pochette nous montre en partie ce à quoi on doit s’attendre, notamment une description allégorique du temps qui passe et nous consume peu à peu…les trois femmes nues tiennent une pelote de fil rouge et l’une d’entre elle détient un ciseau et se prépare justement à couper ce fil…est-elle en train d’essayer de s’émanciper de ce temps, représenté par ce fil et ces engrenages sur les côtés, ou justement, veut-elle empêcher ces autres femmes de s’éloigner de cette horloge si visible en arrière plan, de ce temps qu’on aimerait inexistant ?
Le titre de l’album peut nous apprendre plus sur leurs intentions. « Wait Till The Time Is RIP » veut tout dire…le temps ne « meurt » pas comme ça, il faut donc attendre qu’il se meurt tout seul…qu’on puisse en venir à bout…

…Mais tout le monde sait bien qu’on ne peut rien faire au temps, que c’est un élément inéluctable où que l’on soit. Qu’on y a tous à faire et qu’il est le principal responsable de notre mort à tous.
Alors comment mettre en valeur cette image du temps et du désespoir qui l’accompagne ? Rien de mieux que de jouer du doom…

Les rythmes sont tout de même peu lents et le death incorporé dans les titres permet d’apporter un peu plus de punch dans les compos. Mais ça n’empêche pas au groupe de dégager une ambiance des plus mélancoliques et désespérée. Les guitares plaintives ne sont pas étrangères à cette atmosphère, ni même les claviers en arrière plan. Le chant est pour la plupart du temps alterné. Rocailleux par moment, clair parfois, death et donc growlé à d’autres moments. Une voix féminine vient aussi pimenter les chansons, soit comme la principale voix, soit en fond, accompagnant le chant masculin, apportant donc ce côté gothique. Les notes de piano y sont aussi pour quelque chose dans cet apport de goth. C’est donc sombre et terriblement enivrant.

Le titre russe, « Потерявшиеся в обломках прошлог » (traduit par mes soins comme « Perdu dans les Ruines de Proshlog ») est le plus long, avec neuf minutes de lamentation et de vocaux mélangés. Les sonorités russes apportent un brin d’originalité et ça change vraiment de l’anglais. Progressif à souhait, les structures variant régulièrement, les solos étant impeccables, il met bien en valeur cet aspect du temps : sa flexibilité, et donc le fait qu’il ne passe pas de la même façon selon les situations ou les personnes…d’où un titre varié et riche.

Un album intéressant qui plus est, sur un thème plus que désespérant. Sideris Noctem signe donc quelque chose de bien foutu et fait donc de son tout premier opus une belle réussite.








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