CHRONIQUES D'ALBUMS




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OBSIDIAN
Point Of Infinity [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 44.42 - Style : Progressive Death Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.candlelightrecords.co.uk
Contact groupe : http://www.obsidian.nu http://www.myspace.com/obsidianrocks
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 10 novembre 2010 - Chroniqueur : Bodomania
 

La pochette (réalisée par Robb K. lui-même), comme le titre évocateur du dernier album d'OBSIDIAN semble présager d'un véritable voyage cosmique... Et c'est effectivement le cas! Quelques turbulences sont donc à prévoir, alors, accrochez-vous bien, et réglez le compteur spatio-temporel au 20/09/2010, date de lancement de cette deuxième traversée.
Reste juste à définir le nombre de gigawatts nécessaires et c'est parti!

Quatre ans après "Emerging", l'équipe néerlandaise reprend du service avec "Point Of Infinity". Fini les changements de line-up, les autoproductions… "Candlelight Records" vient sponsoriser ce nouveau départ.

Dépaysant, complexe, agressif et planant, voilà les adjectifs qui ressortent à la première écoute. Inutile de vous dire que c'est typiquement le genre d'album que l'on découvre peu à peu. Guidé par des parties très progressives, le "Death Metal" d'OBSIDIAN nous rappellera un labyrinthe sans fin, dont les chemins s'entrecroisent mais qui suit, malgré tout, une certaine logique. Alors, avant de chercher une éventuelle sortie, quelques minutes d'égarement s'imposent. L'impitoyable "Illuminate" arrive en trombe. Ca y'est, nous sommes lâchés au milieu de nulle part...
Nous retrouvons dès son entrée, des plans "techno-Death" (techniques, hein!) mêlés à des parties mélodiques et torturées, qui font émerger une certaine émotion. D'ailleurs, quel que soit le titre, nous retombons toujours sur cette alternance de rythmiques décalées, de riffs et soli dissonants ou mélodieux. Marqué par quelques notes intenses et mélodiques, le deuxième morceau, tout aussi accrocheur nommé "Breach" ne déroge pas à la règle.
La dualité est aussi amenée par le chant. La plupart du temps agressif, hurlé, il devient par moment, clair et plaintif. "Radiating Light" démontre parfaitement cet aspect tourmenté, avec une atmosphère lourde qui s'étire longuement et une apparition de séquences instrumentales plus calmes mais tout aussi déchirantes. Quelques plans jazzy viendront également se greffer à cette piste saturée au tempo hypnotisant.
Dans un climat alternatif, des sonorités modernes fusionnées à plusieurs montées death-melo portent ensuite "Tidal Waves". Un mélange des styles très bien réalisé, une diversité qui se veut moins présente sur "Desolate Rage". Celui-ci malgré tout progressif, est assurément plus direct, dément, avec des modulations qui proviennent cette fois des battements de Melle Kramer.
Après cette agression polyrythmique, une ballade instrumentale intitulée "The Upward Spiral" nous amène quant à elle, un peu de légèreté. Un peu, car ce tourbillon électro-acoustique comporte aussi une vraie profondeur, une progression à la fois obscure et lumineuse.
Cette descente mélodique et dérangeante se poursuit sur le titre éponyme, installant peu à peu une atmosphère maladive en côtoyant de nouveau l'alternatif et des riffs dissonants.
Avec "Incinerate", nous revenons ensuite à une brutalité plus affirmée, il rejoint "Desolate Rage", à ceci près qu’il s'achève sur une longue section rythmique, très progressive qui gagne en violence à la fin. En même temps, avec des noms pareils, il ne fallait pas non plus s'attendre à un déluge de douceur, à des pistes qui respirent la joie de vivre. Nous étions donc prévenus!
Enfin, la douceur existe pourtant bel et bien dans cet opus, la dernière composition, "Spectral Pathways" en est la preuve. Du moins le début de cette instrumentale, qui nous plonge tout d'abord dans un univers feutré, guidée par la basse groovy et massive de Gerben Van Der Bij. Des accords très émotionnels s'intensifient et explosent enfin à mi-parcours. Mais cette progression aérienne ne cessera d'évoluer et de nous donner le vertige. Passant par des parties acoustiques et des cassures rythmiques qui laissent méditatif, des riffs lourds ou encore insaisissables délivrés par le duo Sjaak Kassies/ Simon Lawford, la fin est encore plus déroutante que le début…

Mais enfin, où est la sortie?
C'est bien connu, la sortie se trouve juste à côté de l'entrée, alors le seul moyen de s'extirper de ce labyrinthe est de redémarrer le disque, bien entendu!
Les amateurs de MESHUGGAH, CYNIC ou encore OPETH, se retrouveront évidemment en terrain connu, mais ce voyage qui a été pensé jusqu'au moindre détail, ne manquera pas de vous projeter loin d'ici.
Même si l’on retrouve la marque de leurs influences, les membres d’OBSIDIAN signent en tout cas, un deuxième album plein de maîtrise et qui tient ses promesses. À découvrir !








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