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UNDERCOVER SLUT Amerikkka Macht Frei [ 2010 ] |
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CD - Durée : 42.05 - Style : Indus / Metal / Punk | |
Informations :Inclus clip non censuré « shadow song » | |
Interview : | |
Contact label : | |
Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 09 décembre 2010 - Chroniqueur : MazaK | |
Pernicieux, foutrement pernicieux ! le nouvel album des Undercover Slut l’est indéniablement. « sobrement » intitulé « Amerikkka Macht frei » (les amateurs de calembours et autres connaisseurs apprécieront le parallèle entre le klu Klux Klan et le célèbre « Arbeit macht Frei » qui accueillait les déportés dans les camps d’extermination), le récent rejeton de nos cinq salopes parisiennes tient ses promesses. Dotés d’une production monstrueuse (Chris Baseford, connu pour son travail avec Marylin Manson, Tommy Lee, Rob Zombi…) les douze titres sont de véritables machines rock-indus dégoulinantes d’outrance et de vice ! Le groupe semble bien plus convaincant que par le passé et ses compos sont devenues rampantes et « quasi-organiques », faisant la part belle aux grosses guitares, et aux soli purement dans la tradition heavy-metal (le « shadow song » n’est pas sans rappeler Guns’n’Roses première époque). La comparaison avec Marylin Manson serait presque déconvenue finalement, et même si les Undercover Slut sont souvent cités comme les enfants terribles du Sieur Manson, il faut admettre que le sens du groove est bien plus présent chez nos français. Il y aussi cette petite touche punk qui confère à l’album son originalité. De plus, ici, on nous propose suffisamment de variantes pour garder l’auditeur attentif de bout en bout et éviter à celui-ci de se retrouver face à un monolithe indigeste (comme c’est souvent le cas chez les groupes estampillés indus). Bien sûr, le combo n’a nullement délaissé son attrait pour l’électronique et autres samples. Certains passages sont résolument synthétiques (le titre « Black CNN » est son aspect proche de celui de Prodigy). Ajoutez à tout cela une bonne dose de provocation et de second degré et vous obtenez un cocktail où kitsch et violence se mêlent au talent et à la décadence ! Un disque difficilement classable, et c’est ce qu’on aime ! | |
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