CHRONIQUES D'ALBUMS




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ACID DRINKERS
Fishdick Zwei – The Dick Is Rising Again [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 51.50 - Style : metal rock
Informations :Reprises
Interview :
Contact label : http://www.mystic.pl
Contact groupe : http://www.acid-drinkers.com/ http://www.myspace.com/aciddrinkers
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 12 décembre 2010 - Chroniqueur : Chart
 

C’est à croire que tout ce qui sort de Pologne est du pain béni. Et pourtant, ce groupe de Thrash n’est pas nouveau puisqu’il existe depuis 1986. Son quinzième album est aujourd’hui disponible. Cette fois-ci, le groupe a décidé de s’amuser un peu en nous offrant un CD de reprises qui fait suite à leur précédent album du genre, « Fishdick » en 1994. Attachez vos ceintures car le rock n’ roll est bien au rendez et les surprises sont de tailles !

Un CD de reprises est un exercice difficile qui ne réussit pas toujours à celui qui se lance dans une telle entreprise. Il y a deux façons de faire des reprises, soit on se lance dans une interprétation note à note en essayant de coller au maximum à l’artiste, soit on s’inspire du morceau et on y ajoute sa propre touche. Et c’est dans le second exercice que s’est lancé ACID DRNKERS pour cette nouvelle série de reprises. Le choix de groupes n’est pas des moindres. On y retrouve entre autre du METALLICA, IRON MAIDEN, Johnny CASH, KISS, SLAYER, BLACK SABBATH, ROLLING STONE et j’en passe. Tous les grands noms sont là dans des versions pour le moins réussies et servies avec une production vraiment impressionnante. Vraiment, tout ce qui sort de Pologne dans le monde du metal est béni.

Alors regardons d’un peu plus prêt ce qu’il y a au menu. On s’attaque avec un petit morceau de Johnny CASH, « Ring Of Fire ». Pour ceux qui ne le saurait pas ou qui ont oublié, Johnny CASH était l’un des piliers légendaire de la folk music américaine. « Ring Of Fire » fait incontestablement parti des morceaux les plus connus de son répertoire. ACID DRINKERS a décidé de rendre son hommage en ajoutant un peu d’électricité dans tout ça. On monte aussi le tempo et on obtient un morceau Thrash/Punk pour le moins énorme, sans oublier un petit clin d’œil à METALLICA en fin de morceau. Toujours du côté des Etats-Unis, cette fois-ci ACID DRINKERS reprend le fameux « Hit The Road Jack » du non moins fameux Ray CHARLES. Encore une bonne dose d’électricité tout en gardant le groove génial du morceau original. Du coup, on obtient un excellent morceau tout à fait reconnaissable et une nouvelle petite merveille. S’en suit un autre clin d’œil à IRON MAIDEN par une reprise d’une trentaine de seconde de « Losfer Words (Big ‘Ora) » avant de s’embarquer sur ce qui est devenu le premier single de cet album, « Love Shack » originellement interprété par THE B52’S. On comprend à l’écoute par son côté festif pourquoi ce morceau est utilisé pour représenter l’album en single. En plus, le clip vaut le détour. Encore une version électrisée de « New York, New York » de Franck SINATRA. Si le groupe s’était contenté de reprendre de vieux morceaux simplement pour le plaisir de les jouer plus vite, cela aurait été vite rengaine mais les surprises arrivent alors encore un peu de patience.
En même temps, comment ne pas succomber encore une fois à ce fameux "Bring It On Home" façon LED ZEPPELIN ? Les années passent mais les morceaux sont toujours aussi bons et un petit lifting de temps en temps ne fait pas de mal. Même chose pour « Hot Stuff » originellement interprété par Donna SUMMER qui prend d’autres couleurs. Le plus étonnant, c’est que cela fonctionne à merveille. On dirait quasiment que DOWN s’est invité à la fête tant l’aspect sudiste prend de l’ampleur dans ce titre. Tiens donc, ACID DRINKERS a aussi choisi de rendre hommage à la France à travers Joe DASSIN et son morceau « Et si Tu n’existais pas ». L’effet est étonnant car le morceau est très proche de sa version originale. Etonnante perception de la musique française à travers cette reprise. En même temps, c’est si bon d’écouter ce petit accent polonais même si on aurait vite fait de s’y méprendre tant c’est bien interprété. On avait failli les oublier ceux-là, les ROLLING STONES à travers cette reprise de « 2000 man ». On sait où sont les racines du rock n’ roll, en voici encore un bon exemple à travers cette reprise qui en assoira plus d’un, tout comme l’hommage à THIN LIZZY et son « Bad Reputation ».

C’est maintenant que les choses pas sérieuses vont commencer. Si on reprend Johnny CASH ou les ROLLING STONES en y ajoutant de l’électrique à tout va, que fait-on lorsque l’on se penche sur SLAYER et « Seasons in The Abyss » ? Alors, vous séchez ? Et bien, c’est simple, on brouille les pistes en faisant la même introduction bien lourde et on s’occupe du reste en transformant le tout en bonne vieille country ! Et voilà, le tour est joué et le résultat est génial ! Ensuite, on continue avec les RED HOT CHILI PEPPERS et « Blood Sugar Sex Magic » qui se transforme en une version lourde et pas loin de toucher la perfection. La version originale valait déjà le coup mais cette fois-ci, c’est encore mieux, c’est dire ! Un autre détour par un géant du metal, METALLICA bien entendu. Que faire d’un morceau tel que « Nothing else Matters » ? L’exercice n’est pas simple et ACID DRINKERS a donné à ce morceau une tonalité totalement différente et difficilement identifiable. On dirait presque que Goran BREGOVIC est passé par là pour intégrer cette reprise pour une version déjantée de « Le Temps des Gitans ». Un autre petit clin d’œil d’une cinquantaine de secondes, dans le même ordre que celui fait à IRON MAIDEN avec un court extrait de « Dtroit Rock City » de KISS. Un autre reprise des ROLLING STONES, « Make No Mistakes » qui vient calmer le jeu en fin d’album avant de finir sur un morceau instrumental de BLACK SABBATH, « Fluff ».

Le travail est bien fait et cet album vaut vraiment le coup d’oreille. Il est rare de succomber aussi facilement devant des reprises mais très honnêtement, vous aurez du mal à vous en lasser. Alors, laissez vous tenter, vous ne pourrez pas le regretter !








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