CHRONIQUES D'ALBUMS




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HOLMES
Have I told you lately that I loathe you [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 43.41 - Style : Pop/rock indie
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.blackstarfoundation.com
Contact groupe : http://holmesarewolves.tumblr.com/ http://www.myspace.com/holmezzz
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 17 janvier 2011 - Chroniqueur : Oceancloud
 

Deuxième et dernière partie de mes pérégrinations hors métalliques de ce début d'année, c'est aujourd'hui sur l'album de Holmes (rien à voir avec Sherlock) que je me suis penché. Originaire de Suède comme leurs camarades de label - Black star Foundation - The preacher and the bear (je vous laisse chercher leur chronique), les cinq musiciens de Holmes dispensent une musique fragile et intimiste, mais surtout difficilement catégorisable. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça n'a strictement rien à voir avec du metal. Mais c'est bon quand même...

Le décor est planté, attaquons le vif du sujet. A savoir, la musique. Comme je vous le disais, celle de Holmes me laisse perplexe quand à l'étiquette à lui apposer. Je sais bien, certains me diront que les étiquettes ne servent à rien, que c'est juste marketing, blabla, mais moi j'aime bien mettre les groupes dans des cases et le boss insiste pour qu'on mette des styles pas trop longs et sans adjectifs foireux. Bien. Alors, "Have I told you..." est un album calme, mélodique et aérien, quelque part entre la musique folk et le rock indépendant, auquel on a rajouté d'infimes pincées de post-rock, shoegaze et de country. Voici une définition à peu près potable, qui soulèvera je pense de nombreux sourcils interrogateurs.
Pour faire simple, Holmes compose un rock intimiste, plein d'émotions et de sensibilité, sur lequel viennent se greffer divers instruments acoustiques pour renforcer l'ambiance mélancolique du disque: guitare sèche, piano et accordéon (vous avez bien lu). D'ailleurs, c'est une des marques de fabrique du groupe, l'accordéon et le piano en accompagnement presque constant. Moi qui abhorre l'accordéon, j'ai été agréablement surpris par la teinte douce et tristounette qu'il prend ici. On est heureusement loin du "pouet-pouet-fête-à-neuneu" de la "variétoche" française, façon Yvette Horner-core. Bref, le choix des instruments est ici osé, mais parfaitement maitrisé. Les deux premières chansons sont une magnifique introduction au style bien personnel de Holmes, posé et doucereux mais sans pleurnicherie pompeuse. Juste un spleen simple et sincère que l'on prend plaisir à écouter dans la nuit tombante. Avec ses jolies mélodies et des refrains travaillés, Holmes maitrise tellement les rouages du style qu'il s'est choisi, que le gros défaut de l'album vient du fait que la formule fonctionne mais ne renouvelle pas suffisamment. Passé la bonne surprise des premières écoutes, l'homogénéité des 11 titres devient problématique car une molle lassitude commence bien vite à flotter. Pas assez de renouvellement et une voix par trop monotone, et c'est l'attention de l'auditeur qui s'envole dans la stratosphère... ce qui est fort dommage car pris indépendamment, tous les morceaux sont bons. Moi, j'adhère complétement à cette ambiance vaporeuse de dimanche pluvieux, mais après l'énergique « The strangest calm », le calme s'installe vraiment. Trop. Jusqu'au final magnifique de « Breathing » qui pourtant me donne envie de relancer le disque. Paradoxal, non?

« Have I told... » - j'ai la flemme de tout écrire – est un bon album. Holmes est un bon groupe. Mais Holmes se repose un peu trop sur ses lauriers et « Have I told you... » manque de renouvellement. Avec un peu moins de mollesse et plus de variété -comprendre changement - dans les compositions, le prochain album pourrait devenir référentiel pour les fans de rock indé. Élémentaire mon cher Watson!








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