Si vous avez aimé le premier album légendaire « Doomsday For The Deceveir » sorti en 1986 des thrashers de l’Arizona FLOTSAM AND JETSAM, je pense que vous ne serez pas déçus, loin de là, par leur dernier opus du retour aux sources old-school intitulé « The Cold » sorti fin 2010. Bien sûr entre ces deux enregistrements il y a eu plus d’une dizaine de galettes, studio, live et autres singles. Avec « Dream Of Death » sorti en 2005 le groupe avait essayé de sortir des rails traditionnels du genre, mais sans grand succès, alors saluons « The Code » pour ses onze titres variés qui nous montrent le vrai visage musical de FLOTSAM AND JETSAM, celui que nous aimons en fait.

Lors de l’écoute, on savoure pleinement ce nouvel opus des Ricains qui ont même compté dans leur line-up entre 1982 et 1986 le fameux bassiste Jason Newsted (ex-METALLICA). Les compositions de ce nouvel album sont relativement longues et travaillées. Tout de suite la voix particulière du chanteur nous interpelle car se situant entre thrash et heavy. Cette voix, ces voix en fait, accrochent, ces voix sont éraillées, claires et doublées tour à tour. Côté musical on privilégie surtout les ambiances notamment dans de longues intros (« The Cold » aux accents psychédéliques). On reste dans un registre assez classique power/thrash mais on nous propose tout un panel de moments forts, moments « speed » (« Always »), moments thrash bulldozer (Blackened Eyes »), moments de calme en mid-tempo (« Better Of Dead »), moments « doomesques » aux soli possédés et enfumés (« Secret life »).
Et tout cela fait mouche évidemment, on reste les oreilles « scotchées » aux enceintes de notre chaine hi-fi car la sauce particulière proposée par FLOTSAM AND JETSAM a toujours du goût malgré le temps qui passe. Cette heure d’enregistrement se savoure pleinement car le groupe n’a au final rien renié de son thrash aux accents power et heavy qui a fait et fait toujours la différence parmi les groupes issus de la fameuse aventure musicale des 80’s.

Avec « The Cold », nos vétérans du thrash U.S. devrait donc à nouveau s’imposer dans votre discothèque, vous qui les avez suivi dés le départ, mais aussi vous, qui prenez le train du thrash en cours de route pour le pire ou le meilleur. Dans ce cas précis, nous pencherons donc pour le meilleur évidemment.