CHRONIQUES D'ALBUMS




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DESERT
Star Of Delusive Hopes [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 44.06 - Style : Power Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.sleaszyrider.com/
Contact groupe : http://www.myspace.com/desertpowermetal
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 06 février 2011 - Chroniqueur : Chart
 

Le groupe se forme en 2002 sous l’impulsion du guitariste Max SHAFRANSKI. La situation géographique du combo lui inspire son nom. En effet, ces israéliens habitent au milieu du désert dans lequel Moïse a conduit son peuple à l’âge biblique. DESERT commence à devenir sérieux lorsque le groupe est rejoint par son chanteur et son claviériste alors âgés de 16 ans. Une démo voit le jour en 2004 et un premier EP autoproduit sort en 2006. Le groupe commence alors à ouvrir pour des têtes d’affiche telles que SABATON et DRACONIAN. En 2009, DESERT entre en studio pour enregistrer son premier album. Le groupe décide de travailler avec le guitariste de KING DIAMOND, Andy LAROCQUE qui possède son propre studio en Suède, le Sonic Train Studios. DESERT signe un contrat avec le label SLEASZY RIDER, l’album « Star Of Delusive Hopes » est finalement disponible début 2011.

DESERT officie dans un style assez peu surprenant. Le heavy metal n’a pas de frontières géographiques pour ainsi dire. D’ailleurs, une scène assez importante s’est développée au fil des années en Israël. Il faut surtout compter sur des groupes de cette branche du metal pour le faire vivre. Bien entendu, il y a aussi les fameux ORPHANED LAND mais ceux-ci sont tout de même un peu plus extrêmes dans leur musique que DESERT. En effet, ces nouveaux venus sont dans la tranche Power metal ou heavy metal et mis à part un indice sur l’album, vous ne pourrez certainement pas les localiser géographiquement tant les influences moyen orientales sont quasiment absentes.

L’album se divise en 9 titres assez longs. La production est vraiment intéressante. On sent que le travail en studio a été prolifique. On a un résultat qui sonne moderne avec une puissance dans le mix qui sert au mieux la musique de DESERT. L’album s’ouvre sur « The Unsubdued ». Ce titre ne présente pas de particularités majeures. C’est juste un bon titre très bien joué. Le chant d’Alexei RAYMAR se permet parfois d’être un peu plus écorché ce qui est plutôt bien vu. C’est toujours une bonne chose de varier les ambiances et d’emprunter aux autres styles. « Massada Will Never Fall » est le titre qui peut vous indiquer les origines géographiques du groupe. C’est assez court. Il s’agit de cette introduction qui sonne traditionnel. Le reste du morceau est nettement plus électrique et perd son côté oriental. DESERT redevient un groupe de power metal sans complexe. C’est juste un bon groupe qui fait de la bonne musique. La suite se fait avec d’autres bons titres. « Letter Of Marque » est plutôt entêtant avec une ambiance assez proche d’ICED EARTH. L’introduction de « Victim Of The Light » sera pour les fans de CRADLE OF FILTH assez déroutante. On croirait entendre Dani sur l’album « Midian ». La suite du morceau sonne très lourd. Les mélodies et les arrangements claviers lui donnent une touche épique entêtante. C’est encore une fois un très bon morceau que voilà. « Release Me » est un peu la ballade de rigueur. Ce morceau est par sa nature chargé sur le plan émotionnel. DESERT ne tombe pas pour autant dans un pseudo romantisme. Le groupe garde son énergie malgré le tempo relativement bas. De plus, il y a ici une utilisation de sons de cloches assez surprenante et originale. « Soul Of A Wonderer », « Whispers » remettent en avant les aspects les plus épiques du groupe grâce à des riffs efficaces. « Lament For Soldier’s Glory (Order 227) » est justement bien nommé. Et pourtant, même si on sent cet esprit un peu tourmenté, DESERT reste juste car il ne fait pas sombrer l’auditeur dans aucune forme de complaisance. Si le heavy proposait plus de groupes de cette trempe là, il est évident que ce style serait en pleine forme. Débarrassée de ses aspects les plus kitch, la musique devient réellement puissante. « Star Of Delusive Hopes » conclue enfin cet album sur une bonne touche épique que les chœurs ne peuvent que valoriser.

DESERT n’est pas original dans sa démarche mais très efficace et c’est ce qui en fait un groupe fort intéressant. Si la promotion de l’album est à la hauteur, ce groupe devrait pouvoir s’imposer assez facilement sur cette scène.








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