Après un album plus que réussi, les frenchies de Sideblast nous reviennent avec un deuxième opus, sobrement intitulé "Cocoon". Après Flight Of A Moth que nous avions eu le bonheur de découvrir, les français nous reviennent avec un véritable challenge: faire mieux que le premier opus. Ont-ils réussis ? Verdict:

Tout d'abord, il faut féliciter le groupe, qui a souhaité continuer dans la même lignée que "Flight Of A Moth", à savoir une grosse production, une puissance terrible et un style particulier. On est tout de suite saisi par l'incroyable vitesse qui vient nous botter les fesses. A grand coup de blastscet de double, la batterie vient tout simplement nous exploser la face comme peu de groupes osent le faire. Agrémentés par-ci par-là de citations de films (Last Action Hero notamment avec "Y'a de quoi se la prendre et se la mordre" ou "Y'a les gars de la sécurité routière qui veulent me carrer une fanfare dans le fion parce que vous avez bousillé la radio"), les titres déferlent à une vitesse que l'on ne peut rencontrer que chez les plus délurés, tels que Devin Townsend, principalement dans Strapping Young Lad. Tout comme sur le premier CD, Sideblast nous propose un savant mélange de technique, de (brutal) death et de black, pour nous proposer un métal des plus extrêmes !

Nous pouvons saluer une nouvelle fois l'excellente production, qui met parfaitement en avant des riffs bien "bourrins" et des changements de rythmes ahurissants. Ces derniers sont également bien ponctués grâce à une basse et des mélodies à la limite de la perfection.

A de rares exceptions ("Signs" principalement), tout est bon dans cet opus, et bien que le style soit spécial, notamment en raison de samples synthés et symphoniques ("Cocoon"), de parties plus orchestrales( "Demigod"), il y a vraiment de quoi s'en prendre plein la face. Néanmoins, cet album n'est pas meilleur que le précédent mais il a le mérite d'en être la suite parfaite. On ne pourra en aucun cas les accuser de manquer d'imagination, car les Sideblast nous proposent là un style propre, trop rarement entendu, et qui pourtant, nous changerait bien des trop nombreuses banalités qui pullulent actuellement.