CHRONIQUES D'ALBUMS




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FREDY ROTTEN
Even If We Sleep [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 33.00 - Style : Acoustique / Folk
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.czarofcrickets.com/
Contact groupe : http://www.myspace.com/fredyrotten
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 13 février 2011 - Chroniqueur : zimpa
 

Fredy ROTTEN Hum…
Peut être le petit frère de Johnny ROTTEN ?
Non, je m’égare, « Mister ROTTEN » chante dans le groupe Helvétique  Zatokrev  qui fait du Postcore dépressif à souhait.
Aujourd’hui, il se présente sous son nom propre sur un album totalement acoustique qui risque de surprendre un maximum d’amateurs de musique distordue et claquante.

Autant vous dire que dès la première écoute de l’objet en question, j’ai compris que tous mes critères habituels de jugement devaient être mis au rebut car il n’y a pas matière à « headbanguer ».
Une structure musicale simple, guitare-voix. NON… Ne vous enfuyez pas tout de suite ! Le garçon a des ressources mélodiques indéniables et des compositions qui tiennent vraiment la route, il a même fait des arrangements avec violoncelle et piano qui sont du plus bel effet !
Pour appréhender une nouvelle expérience, il faut retourner aux fondamentaux de la musique et donc analysons point par point :
Tout d’abord le son et le mixage me paraissent vraiment avoir un peu trop d’écho. Par moment, on a vraiment l’impression qu’il a enregistré dans sons garage. Pour le reste, le mixage reste minimaliste, à l’image de tout l’album.
Une voix posée nous emmène délicatement dans un univers feutré, avec la maitrise d’un vieux briscard à la  Neil Young .
Les parties de guitares accompagnent la voix sans jamais prendre les devants. Pas de rythmique d’accords claqués, juste une voix pleine d’assurance, nous sommes dans la complainte, dans le délicat, dans le fragile.
Au moment où je vous écris cela, je vois l’image d’un fan de Zatokrev  avec toutes les options! Je suis sûr que vous le voyez aussi ! Alors, imaginez-le découvrir en première partie de  Cult of Luna , par exemple, et là, je suis sûr que vous aurez le même sourire que moi.
Toute cette mise en scène pour vous dire, que la question que je me pose en écoutant cet album est la suivante : Y a-t-il quelque chose de metal dans cette galette ? Ma réponse n’est sûrement pas, mais d’un autre côté, je ne vois pas trop quel serait le style de fan qui pourrait l’accueillir ?
J’ai bien conscience, que les frontières du style son vraiment très vastes. Même si cela peut déranger !
Etre chanteur de metal d’un côté et "pondre" un tel OVNI de sensibilité, mérite le respect tout simplement, on doit être respectueux envers un tel musicien. Les barrières des genres musicaux ne sont que très rarement démolies par les artistes pour ne pas le souligner. La perspective de perdre une partie de leurs fans avec un tel changement de cap, bloque souvent les artistes dans leurs quêtes de nouvelles contrées.
Ce disque devrait être pris comme une bonne aspirine après un concert bien dense où la sueur et la bière ont coulé à flot pour calmer l’acouphène persistant qui trotte dans les oreilles.

Pour conclure, j’avoue m’être laissé séduit par cet album mélodieux, tellement atypique et déroutant mais terriblement envoutant. Je remercie « Mister Rotten » pour une telle expérience et j’espère qu’elle sera partagée par le plus grand nombre d’entre vous.








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