Seulement sept albums au compteur en quasiment trois décennies de bons et loyaux services à la cause du progressive-rock-metal, les anglais/écossais de Pallas ne sont pas ce que l’on pourrait appeler des stakhanovistes du studio ! Loin, s’en faut ! Avec un trou de presque dix années dans leur carrière, le groupe possède malgré tout une sacrée réputation dans la sphère des amoureux du heavy-rock progressif.
Le combo cumule les tournées depuis sa naissance, ratissant large niveau audience : du quadragénaire bercé par Pink Floyd, Yes ou Marillion jusqu’aux plus jeunes néophytes orientés Dream Theater, Queensrÿche et confrères.

Le nouvel album de PALLAS, sobrement intitulé « XXV », reprend la fameuse recette du prog-metal classique : une touche de Genesis par ci par là, des claviers à la Deep Purple, du solo qui virevolte en veux-tu en voilà, de la section rythmique fouillée, une voix sans faille, de la grandiloquence, une touche de metal moderne par-dessus… Bref, tout le monde connait le principe.
Pas de doute, le sujet est totalement maîtrisé et chaque titre sonne comme un tube de musique pour « adultes » mélomanes et ceux enclins aux finesses d’un hard-rock sophistiqué. Des morceaux tels « Falling Down », « Monster » ou encore le très réussi « young god » valent leur pesant de cacahuètes.
Cependant après quelques écoutes, l’album semble ne pas laisser de véritables traces auditives et, sans tomber complètement dans l’ennui, l’auditeur lambda commence à trouver le temps long !
La ballade « the alien messiah » résume à elle seule cet état de fait et ne fait que confirmer ce sentiment de monotonie qui s’accroit au fil des écoutes !
Rien de bien dramatique, mais « XXV » traine en longueur et s’embourbe inexorablement de par son absence d’originalité…
Un tantinet décevant pour un groupe d’une telle envergure !