CHRONIQUES D'ALBUMS




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KEKAL
8 [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 56.32 - Style : Experimental Post Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.whirlwind-records.com/
Contact groupe : http://www.kekal.org http://www.myspace.com/kekal
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 10 mars 2011 - Chroniqueur : Chart
 

KEKAL existe depuis 1995 et sort en 2011 son huitième album. Les débuts du groupe sont marqués par le metal extrême. Au fil des albums, KEKAL se démarque de plus en plus de cette scène et devient rapidement un pilier essentiel de l’underground Indonésien. En 2003, le reste du monde commence à entendre parler du groupe grâce à l’album « 1000 Thoughts Of Violence ». En 2004, KEKAL est la première formation indonésienne à venir tourner en Europe. A partir de 2009, l’histoire du groupe se complexifie grandement. Les membres du groupe décident de quitter le navire mais sans que le groupe ne disparaisse pour autant. En effet, KEKAL est devenu une sorte d’institution et personne ne semble vraiment décidé à en finir complètement. En 2011, le huitième album du groupe voit le jour sans que des membres officiels du groupe ne travaillent à temps complet sur cet album. Il vaut mieux les compter en tant que participants mais non comme des membres permanents…

L’univers musical sur cet album est pour le moins singulier. Ne vous laissez pas avoir par l’expression post metal. Cela ne signifie pas que le groupe fait de la musique lente et lourde au possible. Cela signifierait plutôt que l’on a affaire à quelque chose de nouveau, de singulier et de précurseur. Si KEKAL par le passé avait un lien quelconque avec le black metal, ce n’est désormais plus qu’un vague souvenir. Aujourd’hui, on baigne entre électronique, metal, pop et expérimentations en tout genre. Ce monde musical vous semblera pour le moins déroutant mais ne rebroussez pas immédiatement chemin, peut-être que le temps et plusieurs écoutes arriveront à vous faire aimer ce disque.

Le premier titre « Track One » mélange techno, pop et metal. Le tout est assez mélodique et moins expérimental que certaines choses que l’on découvrira par la suite. Même si l’on découvre des sonorités inédites en enregistrement, telle que celle d’un téléphone portable qui cherche sa fréquence, on est dans un registre assez commun qui rappelle parfois NINE INCH NAILS, en particulier sur l’album de remix « Further the Downward Spiral ». « Gestalt Principles Of Matter Perception » ou « Linear Passage » sont nettement plus poussés dans l’expérimentation. On garde une bonne dose de mélodie dans la voix tandis que la musique prend une tournure entre l’electro et l’industriel. En même temps, il est difficile de définir totalement cet univers comme appartenant à un style plutôt qu’à un autre. On n’est pas à l’abri d’un détail pouvant à tout moment tout faire basculer. « Tabula Rasa » est tellement imprégné par la new wave et la cold wave pourtant, la pop et le rock sont bien là. Cet autre titre aurait très bien pu être joué en acoustique, cela n’aurait pas été plus déroutant. « The Regulars » est quant à lui une succession de sons d’instruments différents mixés entre eux de façon à obtenir un schéma mélodique. Difficile de tenir sur ce morceau tant cet assemblage de sons est légèrement stressant. « Departure Gate 8 » aurait pu figurer sur un autre album de Trent REZNOR époque « Year Zero », seconde partie de l’album. On reconnait un assemblage de sons montés les uns avec les autres de façon à construire une rythmique quelque peu funkie et toujours une ligne de chant qui rend l’ensemble tout à fait structuré. Le chant apporte une clarté qui permet d’obtenir un ensemble largement plus accessible. En morceau calme, nous avons « Open World ». Avec ce titre KEKAL se pose complètement et devient quasiment radio frendly, en tout cas sur les bonnes stations… L’album se conclue avec « End Unit Of The Universe » qui n’est rien de moins qu’un complet lâcher prise avec ce qui fait habituellement les codes d’un morceau tel que nous les côtoyons quotidiennement. En clair, voici une succession de sons post apocalyptique en guise de conclusion.

Comment juger sans prendre de risque ce qui fait l’avant-garde de la musique ? KEKAL n’est pas un groupe standard et vous ne les verrez pas partout. Leurs codes peuvent être dérangeants par rapport à ce que nous avons l’habitude d’écouter. Ils suivent un peu le chemin qu’avait pris à une époque le groupe norvégien ULVER. Leur point commun est de partir de quelque chose d’assez radical comme le black metal puis de se métamorphoser complètement afin d’obtenir une musique personnelle bien plus radicale et originale que la première tout en gardant un esprit ouvert et neuf…








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