CHRONIQUES D'ALBUMS




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SILENT OPERA
act one [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 32.31 - Style : Métal symphonique
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : http://www.silentopera.com http://www.myspace.com/silentoperaofficialsite
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 29 mars 2011 - Chroniqueur : GOHR
 

SILENT OPERA est un groupe qui peut séduire aisément au niveau conceptuel car ses partis pris sont tranchés. Le nom de la formation fait référence à un style noble, tout comme le titre de son premier album, bref, de quoi laisser espérer une musique grandiose, dans une pure veine classique. Hélas, faute de moyen, le résultat n’est pas aussi brillant que ce qui était escompté.

Il est toujours regrettable de critiquer un album sur sa production quand les intentions sont bonnes et que la musicalité est au rendez-vous. Certes, les chansons de « Acte One » sont bien composées et exécutées plus que correctement, mais à un niveau strictement sonore, le constat est le suivant : tout n’a que trop peu d’impact. Pourquoi le groupe parle-t-il d’ « album » dans sa fiche promotionnelle alors qu’objectivement nous avons plus le sentiment d’écouter une démo ? Bref, laissons-là ces considérations pour aborder plus en profondeur sa musique. Bien que SILENT OPERA mette très en avant le fait qu’il est influencé par le classique, sa musique ne le paraît pas tant que ça, à l’arrivée. Ne nous méprenons pas, il s’agit bien de Métal symphonique néoclassique, mais au delà de l’esthétique classique, qui pourrait paraître élitiste, le groupe ne cherche ni plus ni moins qu’à satisfaire son auditeur d’où la présence de plusieurs gros riffs simplistes et accrocheurs, disséminés parmi des plans plus techniques.
Certes, la voix est typée lyrique et le travail sur l’harmonie (et quelques excellentes dissonances) est proprement néoclassique, mais SILENT OPERA ne va pas, en ce sens, plus loin que de d’autres formations. A l’image d’un BATTLELORE, l’influence Black-death est prégnante, garantie par des growls puissants et quelques nerveux blast beats, de quoi plaire aux amateurs d’extrême. Quoiqu’il en soit, ce que dessert à l’arrivée SILENT OPERA est assez conventionnel et l’efficacité recherchée est quelque peu réduite par une production hasardeuse. Les claviers ne sont pas assez denses tout comme cette batterie qui gagnerait à avoir un son plus incisif, quitte à sonner plus synthétique. De même, le classique est par excellence le style où chaque instrument a son importance, or qu’il est désagréable qu’il faille tendre l’oreille à ce point pour percevoir la basse, dont les lignes sont ceci dit extrêmement groovy.
Une meilleure production et plus de cohérence sont les deux choses principales que le groupe doit acquérir pour évoluer correctement. Il ne faut plus que les chansons valent pour elle-même, mais pour l’ensemble de l’album, que le passage d’un titre à un autre soit le synonyme d’une montée en intensité.

« Act one » est le prototype même de l’album qui manque de maturité. Il va de soit que les musiciens sont bons mais il est indéniable que le groupe se cherche. Même si le groupe nous garantit des moments sympathiques, la route est parfois quelque peu bancale. Souhaitons que « l’Acte two » soit plus contrôlé, la formation en a largement le potentiel.








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