CHRONIQUES D'ALBUMS




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JULIAN’S LULLABY
Dreaming of Your Fears [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 45.06 - Style : heavy symphonique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.stf-records.de/
Contact groupe : http://www.julian-lullaby.com http://www.myspace.com/julianslullaby
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 06 avril 2011 - Chroniqueur : Riding-Hood
 

«Dreaming of Your Fears» est le premier album de la formation grecque JULIAN‘S LULLABY. Formation athénienne créée en 2004, et qui avait sorti une première démo en 2008, «I Can Hear You Thinking», qui se suivra d‘une signature chez le petit label allemand STF-Records, puis du présent album, enregistré entre 2009 et 2010. Ce groupe a pour particularité de développer une musique symphonique, romantique, revendiquée en adéquation avec le heavy metal. Mais il faut bien reconnaître qu’ils auraient pu et surtout du s’interdire cette addition. Pour ce qui est du heavy metal, ils pourraient repasser en effet, voir même abandonner.

Certains croient que c’est avec de belles couvertures que l’on fait de bons albums. C’est rigoureusement faux, et cela se vérifie sur ce premier né de JULIAN‘S LULLABY. La couverture est remarquable, magnifiquement illustrée. Elle voudrait donner une image de volupté, de sensualité à l’album. Niveau musique, une telle idée aurait très bien pu se vérifier, lorsque l’on fait l’état des lieux de ce groupe, qui incorpore pas moins de deux chanteuses, de différents instruments comme le violon ou même la flûte à un endroit, en plus des guitares, batterie et claviers. Toutefois l’alchimie ne va pas opérer. Des instruments vont s’avérer des plus défaillants, à commencer et à partir du premier morceau.

«Where We Stand There We Fall» aurait pu devenir un très beau titre. Celui-ci avait bien débuté avec une lente mise en éveil symphonique. Puis viennent les riffs, plutôt un branle de guitare maladroit. C’est à partir de ce moment que l’on s’aperçoit qu’il y a un réel handicap au niveau des guitares. Celles-ci sont insupportables, mal exécutées, sans le moindre sens technique ou à peine. Ce problème viendra aussi bien de la guitare rythmique que de la lead guitare. Cette dernière tentera bien une ou deux sorties, notamment sur «Sand on Your Hands» ou «Where Are You ?», mais sans réelle réussite. Il est d’ailleurs dur d’appeler ça du heavy metal tellement le son des six cordes paraît inexpressif. Elles assassinent de leurs riffs bancals des titres pourtant bien pensés à l’image de «Oceans of tears» ou de «Scarlet Reign».

La guitare acoustique, elle, est bien meilleure. On sent que les ballades comme «Would it Be?» réussissent mieux à JULIAN’S LULLABY. L’air est à la fois agréable et délicat. Le chant est langoureux et cajoleur, même si on sent quelques défauts dus à la production, en ce qui va concerner ici les voix. Mais lorsque l’on croyait la partie gagnée, on se rend compte qu’il y a un nouveau membre défaillant. Il s’agit cette fois de la batterie, mise trop en avant. Lorsque celle-ci s’y met en même temps que la cacophonie des guitares, cela aura pour mauvais effet de couvrir le chant, qui est lui des plus appliqués. Un double chant réellement envoutant de la part de Margina et d’Aprilia. Par contre fonctionnant plus malhabilement en présence des vibrations disgracieuses des guitares sur «Turn Me to Dust», qui souffre lui aussi d’une production des plus bancales.

Ce qui maintiendra l’intérêt de l’opus sont les fonds et entames symphoniques. Des airs très légers, agréables, joués par les claviers. Il ne faudra surtout pas oublier le violon, instrument qui empruntera certaines pistes de son élan romantique. Ces deux instruments agrémenteront correctement le titre «Desinfection My Heart», plus encore «Just for that Day» et sa version bonus acoustique. Une réelle émotion se fait enfin ressentir de ses titres, sans être pour autant franchement grandiose. On s’aperçoit alors que la formation s’en tire beaucoup mieux lorsque les guitares électriques sont mises au repos ou au complet silence.

Premier album, premier faux pas. Il est vrai que JULIAN’S LULLABY n’a pas été aidé par la production, plus que moyenne. On pourrait à certains moments croire à des enregistrements de démo autoproduite, au niveau des chants, comme des instruments. Le groupe ne doit pas non plus se dédouaner sur les défauts de production. Les guitares sont fautives et font preuve d’un sérieux manque de technicité. On aurait pu s’attendre de leur part à des mélodies travaillées et à des envolées apportant toute la grâce qu’une telle œuvre aurait du mériter. Surtout que les autres instruments, peut-être à l’exception de la batterie, ont rempli leur contrat. Des changements s’imposent à JULIAN’S LULLABY s’ils veulent réellement prendre les rennes de leur destin.








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