CHRONIQUES D'ALBUMS




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VAMPILLIA
Rule the World / Deathtiny Land [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine MCD - Durée : 24.00 - Style : Metal alternatif / Avant-gardiste
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.auralmusic.com
Contact groupe : http://www.vampillia.com http://www.myspace.com/vampilliaofficial
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 06 avril 2011 - Chroniqueur : sarvgot
 

Vampillia. Quel joli nom pour un groupe auquel on associerait de suite un style Gothique / Sympho. Ou Visual Kei puisqu’ils sont japonais. Ô Combien les apparences sont parfois trompeuses. Car Vampillia est plus que cela. Il est le summum de la création (dichotomique) pour certains, et celui du n’importe quoi pour d’autre. Ce qui est sûr c’est que le groupe s’affranchit de toutes barrières musicales. Difficile de lui donner un style précis, du coup on optera pour de l’alternatif voire de l’avant-garde. Et pour un chroniqueur, le plus dur, pour juger un album tel que Rule the World / Deathtiny Land est de rester objectif. Car pour être clair, ce genre d’album on l’aime ou on le déteste.

L’album est en fait 2 albums en un. Chaque piste a 2 noms, il existe 2 pochettes différentes et , par conséquent, 2 moyens de lecture distincts. "Rule the World / Deathtiny" Land se compose de 24 pistes (48 titres si vous avez suivi) auxquelles participent 11 musiciens, et dure environ 24 minutes dans sa totalité. L’ensemble structurel est très anarchique et bien peu conventionnel. Certaines pistes ne durent pas plus de 15 secondes et ne servent que d’intro / outro sans réelle raison d’être. Pour imager : disons qu’elles sont comme des phrases sans verbe. Mais l’ensemble reste plutôt cohérent à condition de prendre l’album dans un tout. Et là, la musique se révèle parfois grandiose.
Dès le début du disque on est happé par cette ambiance baroque. Tout en violons et piano, ce début est empreint de musique classique. Et diable que les japonais nous offrent une belle entrée en la matière. Dès la troisième piste on changera de registre pour aborder une tournure plus Black Metal. On notera ainsi les arrangements plutôt bien foutus et une musique très travaillés (les mélodies torturées de la 3eme piste). Ce début d’album n’aurait probablement pas été renié par les allemands d’Haggard. Le style baroque reste très largement présent sur l’album. Que ce soit par la présence des cordes, du piano et des voix. La chanteuse soprano s’allie au chant tantôt Death, tantôt Black, voire à des chœurs (piste 5).
La musique aura tendance à largement baigner dans le rock par la suite. Du Black Metal (sympho) typique (pistes 10, 11, 17) au punk, de légères influences de folk japonais (piste 17) ou une intro dans le style comptine / berceuse (piste 4). D’où un classement dur à définir. Néanmoins, il en ressort un style presque cabaret, sans être grandiloquent, mais assez barré (piste 6 et 7). Imaginez Dresden Dolls qui copule avec Sexy Sushi et Haggard se masturbant en les regardant. Oui, il y a de tout ça, en 24 minutes.
Et en 24 minutes, il en manque également, des choses. Vu comment cela part ‘en vrille’ dans l’ensemble, on aurait aimé pouvoir se raccrocher à un thème. Ou alors qu’il soit plus présent car il est très difficile à identifier. Un manque cruel dans un album comme celui-là. Trop de mélodies et de styles s’offrent à nous et l’album se révèle très difficile à suivre malheureusement.
On finira par l’une des deux pochettes de l’album (Rule the World, la seule qui m’ait été donnée de voir) : un artwork sublime, patchwork de visages célèbres reconstituant une mappemonde.

Si vous êtes curieux et ouvert d’esprit, alors jetez une oreille sur cet album. Peut-être aurez-vous une révélation. Si vous êtes hostiles au mélange des genres, alors passez votre chemin. Mais vous passerez à côté d’un album qui mérite qu’on l’écoute ne serait-ce qu’une fois pour son ambiance, sa recherche musicale tout sauf commerciale et pour le travail des musiciens.








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