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CURSE
Void Above, Abyss Below [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 35.56 - Style : Black
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.schwarzdorn.de
Contact groupe : http://www.myspace.com/blackmetaleldur
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 13 avril 2011 - Chroniqueur : Ma2x
 

Vous aimez le black metal ? Vous aimez le rock’n’roll ? Vous aimez le Thrash ?
Si vous avez répondu oui aux trois questions, vous allez adorer cette offrande de Curse !
Curse, c’est un groupe Islandais, assez underground, mais avec quand même 13 ans d’ancienneté.
En fait, Curse suit la mouvance débutée par Darkthrone 2.0 (à partir de « The Cult Is Alive »)
Mais le problème avec ce « Void Above, Abyss Below », c’est qu’il est moyen.
Un son totalement adapté, mais attention un son DIY, pas du tout propre, une technique tout à fait honnête. Le problème, c’est que niveau originalité, on repassera. Chaque titre ressemble à l’autre, la voix est un copier-coller de Nocturno Culto, arrachée et enregistrée dans les grottes de Lascaux.
Alors oui, Curse balance quelques morceaux bien foutus « Desecrating the Divine Trinity » ou « Infernal Visions », mixent bonnes ambiances et envies de headbanging.
Mais tous les morceaux ne sont pas vraiment différenciables entre eux.
C’est bon, c’est assuré sans problème, mais c’est un peu fade.
Dans ce style Carpathian Forest, ou Darkthrone font nettement mieux, et c’est un peu ça le problème.

Bien sûr les mid-tempos sont présents, mais ils sont un peu mous (cf : « I’m the dead guy » ou « Painting the devil on the wall »)
Ce qu’il manque à Curse, c’est une dose d’originalité, et des passages un peu plus émotifs. Pourtant le groupe peut le faire, dans le même « Painting the devil on the wall », passé les trois minutes pénibles, le groupe se lance dans des phrases mélodiques bien pensées.
Le dernier titre est aussi bien ficelé, avec quelques expérimentations agréables et une bonne ambiance.

On sent presque comme une espèce de paresse venant du groupe, pas envie de faire des chansons travaillées, pourtant le potentiel est là.
Il manque encore un peu de travail pour que Curse se fasse une place au soleil parmi le milieu du black rock’n’roll.
On aurait aimé parler d’un début prometteur, mais ça fait un peu juste pour un groupe avec autant d’expérience.

Niveau qualité musicale et technique, la guitare alterne riffing black et rock/heavy. La batterie pose des rythmiques Thrash, et la base est fondue dans un son très gras et sans aucune fréquence moyenne, couplant trebles et basses.

Un petit mot de l’artwork, assez réussi, une pochette plutôt esthétique, mais un peu gâchée par une ridicule tête de mort (façon « Quantos Possunt… » de Gorgoroth) sur le cd, qui encourage le côté un peu cliché du groupe, déjà pas mal remarqué avec les « Six six six » hurlés par le chanteur sur le titre « Hour of the Skull » lui-même un peu cliché.

En conclusion, comment résumer cette chose ? La note est un peu sévère, et la description aussi, mais au final, le sentiment de frustration est là à l’écoute de cet album. En bon auditeur je n’aime pas être frustré, et avec autant d’expérience, on est en droit d’attendre mieux.
Après, outre tout ça, les points positifs sont là : efficacité, puissance black rock, voix et techniques plutôt bonnes.
A écouter avant d’acheter, ou par simple curiosité.
Amateurs du genre, vous pouvez rajouter 2 points à ma note sans problème, si vous n’attendez rien de plus que ce que le style peut vous offrir, vous serez comblés par ce Curse.








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