Si le groupe Big Life est nouveau dans le paysage musical, son duo de musiciens, lui, ne l’est pas. Steve Newman, le guitariste, officie au sein de Newman avec lequel il a sorti une huitaine d’album dont le génial « The Art of Balance ». Le chanteur est lui un Ex-Praying Mantis et Ex-divers-groupes-dont-on-a-jamais-entendu-parler mais naviguant plus ou moins sur l’océan du Rock Mélodique. Comme Big Life tiens.
Alors, ce premier album ? Eh bien pour le dire directement c’est assez fade.
Certes c’est mélodique, très mélodique : les claviers sont très présents et empiètent un peu trop sur les guitares. Pour le coup, le son manquera d’attaque. Certaines parties sont en revanche agréables, tel ce « Calling » aux claviers arabisant. Et puis surtout, le groupe aime et raffole des chœurs « (Deep Water », « Nothing Without You »). Le tout est également très sirupeux et guimauve. Outre les claviers et chœurs, le nombre de ballades est impressionnant pour 12 chansons : 1 tiers sont des ballades (« I’ll Still be Here », « Stop in Time », « Leave »s) et vous gache la fin de l’album. En revanche, toutes ne sont pas inintéressantes ; on retiendra la jolie « Stop in Time » et « Leave »s pour son solo de guitare. Le guitariste sort tout de même de sympathiques riffs (« Calling ») et exécute également quelques solos bien sentis.
Côté originalité, on repassera. On lorgne du côté de Deep Purple (intro de « Taking me Down »),Mike Oldfield et son « Tubular Bells » (« Better Ma n » sur laquelle on retrouve un côté UFO dans la voix). Il y a pire comme influences me direz-vous, mais le tout sonne comme du déjà-vu, y compris les paroles : « only a love can save my soul tonight ». Ca en deviant même Nian-Nian.
Au final, cet album n’intéressera que les fans inconditionnels de Rock Mélodique plutôt typé 80 / 90, mais avec une production bel et bien de 2011. Parce qu’il y en a quand même dans cet album, des points positifs.