CHRONIQUES D'ALBUMS




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NIGHTWARD
Adrenaline 12 [ 2008 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 49.56 - Style : Hardcore
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.risingworks.com/
Contact groupe : http://www.nightward.com
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 18 avril 2011 - Chroniqueur : Chart
 

NIGHTWARD se forme à Milan, en Italie, en 1997 en s’inspirant du death metal suédois, IN FLAMES, AT THE GATES, DARK TRANQUILITY… En 1998, le groupe sort sa première démo sur cassette ce qui lui permet de commencer à faire quelques concerts. En 2002, 2003, NIGHTWARD s’attaque à la réalisation d’un premier EP, « Face The Fall » et renouvelle aussi pour le coup le line up. Après un moment de refonte en 2006/2007, le groupe s’oriente différemment. NIGHTWARD intègre de nouveaux éléments électroniques et se détache quelque peu de ses racines death metal pour sortir un nouvel opus en 2008, « Adrenaline 12 ».

La production de cet album n’est pas des plus convaincantes. L’ensemble manque de clarté et la voix a une certaine tendance à grésiller. C’est dommage car ce type de musique mérite un soin particulier afin de procurer un effet des plus efficaces. Malheureusement, c’est un peu raté pour cet album. C’est d’autant plus dommage que le groupe utilise des sons électroniques. Bien utilisé, ce type de sons apporte une dimension nouvelle intéressante. Cela semble être le cas ici aussi, bien que ces sonorités ne soient exploitées que légèrement et placées en retrait, un peu trop discrètement pour être honnête.

Musicalement, ces musiciens se défendent bien. Leurs capacités techniques ne sont pas à démontrer. On sent dans leur jeu une certaine affection pour les groupes suédois, en particulier dans la façon d’arranger les riffs, notamment sur « The Ghost In Room 7 ». Pour le reste, NIGHTWARD garde une influence hardcore importante. « White Venice » après quelques sons électro et un riff d’introduction mélodieux, se transforme en quelque chose de plus teigneux. C’est surtout du à ce type de chant hargneux. En effet, musicalement, NIGHTWARD reste tout de même relativement « peu agressif », façon de parler, on a écouté plus énervé ! « Aguirre » se fait plus heavy avec une certaine touche CHILDREN OF BODOM dans sa façon de construire des rythmiques, les talents de solistes d’Alexi LAIHO et les lignes improbables de clavier en moins. On reste sur la dynamique hardcore avec « Bond Girls are Forever » et « Doctor S. ». L’originalité n’est pas la priorité mais l’exécution est réellement intéressante. De plus, sur « Doctor S. », NIGHTWARD se permet d’introduire un peu de chant féminin en chœur ce qui n’enlève rien au charme du morceau. Le groupe ralentit sur le tempo sur « Goodnight Aphrodite » pour s’embarquer dans une sorte de morceau mid tempo avec une bonne dose de mélodies. Est-ce qu’on peut qualifier pour autant ce morceau de ballade ? On n’en est pas loin d’un certain point de vue. En tout cas, le morceau fonctionne bien et pourrait représenter au mieux l’aspect easy listening du groupe. J’ai tout de même un doute sur la justesse des voix sur les chorus. « Infedility (a Buried P.O.V) relance la machine pour une écoute prolongée de hardcore jusqu’à la fin du disque ou du morceau « Bokor N ».

Même si le groupe possède d’indéniables qualités de musiciens, sa musique n’en reste pas moins assez peu originale. On aimerait encore une fois voir ce qu’un groupe tel que celui-ci serait en mesure de proposer en ouvrant un peu les portes du style. L’utilisation de sons électroniques est une riche idée mais malheureusement, NIGHTWARD ne va pas encore assez loin. On attend donc de voir de quoi la suite sera faite.








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