CHRONIQUES ALBUMS

Parlons aujourd'hui d'un groupe français si vous le voulez bien.
Il s'agit ici du groupe parisien POLARIS. Ce nom ne vous dit peut être rien, mais sachez que ce dernier existe depuis 1996.
Avant ce premier album que je vais vous chroniquer juste après, le groupe avait sorti en 1997 une première démo, suivie d'une seconde en 2004. C'est donc sept ans plus tard que le groupe nous livre enfin son premier album, j'ai nommé "The Va’adian Chronicles".

Le groupe nous offre ici un album de heavy mélodique et progressif basé sur l'univers de la science fiction comme en atteste la pochette du très joli digipack que j'ai en ma possession.
"The Va’adian Chronicles" va donc nous emporter dans les confins de la galaxie pendant plus d'une heure.
Attachez vos ceintures car nous allons partir.

Pour être tout à fait franc, j'ai souvent peur des groupes proposant de la musique progressive car cette dernière se révèle parfois très compliquée à suivre et on rentre assez difficilement dans les différents titres.
Eh bien ici, ça n'est pas le cas, les titres sont très bien construits avec des mélodies franchement belles et pour une fois pas compliquées à se souvenir.
Bien entendu, je ne passerai pas sous silence les belles prouesses techniques dont les musiciens nous font l'étalage car ces dernières sont vraiment bien maitrisées et apportent beaucoup de profondeur à ce space opéra.
En effet, j'utilise le terme de space opéra car j'ai parfois eu l'impression d'écouter des titres qui auraient pu être incorporés dans "Avantasia" qui est le projet de Tobias Sammet, leader du groupe EDGUY.

Non franchement, l'écoute de l'album est un réel plaisir et je rajouterai des points supplémentaires sur le fait que le groupe a pris un risque en s'aventurant dans un métal plus extrême avec parfois un chant plus agressif et franchement là je dis bravo, car le mélange prend parfaitement. A l'avenir, le groupe pourrait s'aventurer un peu plus dans la sphère extrême car cette prise de risque est parfaitement maitrisée pour un rendu très convaincant.
Le seul petit point que je tiens à souligner, mais ça n'est pas un point complètement négatif, se trouve dans la maîtrise du chant.
Ce dernier sonne parfois un peu faux (mais ça reste quand même assez rare). Une petite maîtrise un peu plus stricte serait la bienvenue dans le prochain opus.

Voilà ce que l'on peut dire globalement sur le premier album des parisiens de POLARIS.
Juste une dernière petite chose, cet album est autoproduit car le groupe n'a pas encore de label. Alors si au passage un responsable d'un label lit cette chronique, je pense qu'il peut sans problème contacter le groupe car ce dernier possède un réel potentiel qu'il serait dommage de ne pas exploiter!