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ANY FACE The Cult of Sickness [ 2010 ] |
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CD - Durée : 37.00 - Style : Death Metal | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 05 mai 2011 - Chroniqueur : sarvgot | |
Comme souvent dans le groupes encore cantonnés à l’underground, le manque de personnalité est une des causes principales liée à ce sur-place. Bingo ! ANY FACE tape lui aussi en plein dans ce manque. Un album (et par là même le groupe) en est-il mauvais pour autant ? Eléments de réponse : Formé en 2000 en Italie, Any Face nous pond son premier album Death (Craving Out of Mist) en 2005, précédant un EP et une Démo. Fin 2010, les italiens envoient leur deuxième album "The Cult of Sickness" dans les bacs, œuvrant toujours dans le Death Metal. Nous ne sommes pas dans le grind, même si le thème général tourne autour du gore (le champ lexical lié au gore a du être épluché), et nous ne sommes pas non plus en présence d’ultra-sataniste à la Deicide, même si un certain nihilisme règne dans les paroles. Et à chaque fois Any Face se cherche comme ça, se situant entre un tel et un autre, et devra finir par se trouver en assumant ses prises de risques. Et ces ritals sont capables de prises de risques. Techniquement l’album est très haut. Les guitaristes nous balancent des riffs sympas (Infected Human Ground), des soli très très bons et techniques, avec parfois une touche classique (Infected Human Ground). Dans le son des grattes et l’utilisation des harmonies, certaines parties sembleraient directement issues d’un des derniers Children of Bodom (The Cult of Sickness). La base rythmique est elle aussi bien carrée et proprement exécutée. Seul le batteur parait plus en retrait : pas de blast, l’ensemble est même plutôt mid Tempo voir lent, lourd. Un genre de rythmique à la Amon Amarth en sommes. Néanmoins quelques breaks se révèlent intéressants (Stabbing the Core). Le chanteur à une voix Death tout ce qu’il y a de plus typique. Un bémol cependant : la linéarité de l’album est souvent cassée par la présence de guests sur 3 chansons (sur 8 !) ce qui peut nous laisser craindre un manque de travail sur les voix. Malgré quelques longueurs sur une écoute intégrale (malgré la courte durée de l’album : 37 minutes) et des arrangements pas toujours évidents (Suicide Urge) ce deuxième album se révèle être une bonne dose de Death, à la production claire et carrée et à l’exécution technique efficace malgré le manque d’originalité. | |
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