CHRONIQUES D'ALBUMS




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DIE AFTER DAY
Ad illuc memoria [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 66.03 - Style : Metal symphonique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.net1901.org/association/AMARUS-CANTUS-RECORDS,907692.html
Contact groupe : http://www.myspace.com/dieafterday
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 11 mai 2011 - Chroniqueur : GOHR
 

L’appellation « Métal symphonique » est définitivement quelque chose de très piégeur. Alors que le mot « symphonique » nous évoque le classique, au sens rigoureux et technique, il évoque aussi un type de musique qui hante notre imaginaire collectif à travers de nombreux bons et mauvais films épiques, pour le grand public. A cheval entre ces deux significations, le métal symphonique de DIE AFTER DAY est en demi-teinte, il s'agit à présent de décrypter de "Ad Illuc Memoria".

S’il y a au moins une chose qui est agréable dans ce cd, c’est la technique vocale de Rose. Bien souvent, des formations se revendiquent lyriques mais la technique de chant tire sur la Pop. Là, il n’en est rien et il n’y aurait rien de surprenant à ce que la demoiselle ait déjà fait de l'opéra. Malgré cette grandiloquence, a priori, agréable nous nous trouvons par moments assez déçus lorsque la formation se complait dans un Métal atmosphérique de bas étage. Après un premier titre assez dynamique (qui comporte néanmoins un break narratif moyennement judicieux), la formation offre « 99 Nights », chanson cette fois-ci beaucoup plus insipide. La rythmique, pataude à souhait, vous laisse de marbre, tandis que le clavier et même le chant déversent une soupe ennuyeuse. Il faut attendre que la guitare exécute son lead pour que l'auditeur sorte de son état de semi léthargie. Malgré cela, la plupart des titres sont dans l’ensemble beaucoup mieux mais il y a toujours une impression de déjà vu vraiment dérangeante, que ce soit au niveau du visuel ou au niveau du son. Posons la question : comment des musiciens, a priori bons, peuvent tomber dans le piège d’une musique aussi artificielle ? Ne nous leurrons pas, on joue bien chez DIE AFTER DAY. P
ourtant beaucoup de titres alternent les hauts et les bas, vous plaçant successivement entre engouement et frustration. DIE AFTER DAY fait véritablement penser à un groupe qui aurait érigé NIGTHWISH en référant ultime, mais qui ne parviendrait pas à aller au-delà, ni à contourner ce que le maître a proposé... de quoi laisser une impression mitigée, d'autant plus que la production est vraiment en dessous de l'ex groupe de Tarja, ce que nous ne reprocherons pas au groupe. Malgré quelques passages qui valent le détour, DIE AFTER DAY aurait tout intérêt à composer des titres plus directs, ce qui lui permettrait à l'avenir d’avoir une véritable dynamique et plus de cohérence.

En conclusion, ce premier album n’est pas un coup de maître mais la preuve irréfutable que DIE AFTER DAY est un groupe qui a du potentiel. Il ne reste plus à la formation qu’à dépouiller ses compositions de leurs longueurs pour en tirer une musique plus efficace.








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