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TOKYO BLADE
Thousand Men Strong [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 46.20 - Style : NWOBHM
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.bob-media.com/cms_fastball/
Contact groupe : http://www.tokyoblade.com http://www.myspace.com/tokyobladeofficial
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 11 mai 2011 - Chroniqueur : Riding-Hood
 

Une vieille légende du heavy metal britannique est de retour. Un groupe dont on n'entendait plus parler a ressorti son katana en cette année 2011. Voilà près de 13 ans que TOKYO BLADE n’avait pas réalisé le moindre opus, depuis le «Pumphouse» de 1998. Après une période en stand by, on croise à nouveau la formation pour un live en 2008. Peu de temps après il sera fait appel à Nicolaj Ruhnow du groupe allemand DOMAIN, pour devenir le nouveau chanteur de TOKYO BLADE, sur ce 9ème opus intitulé «Thousand Men Strong»,et signé sous le label Fastball.

Il est intéressant de voir l’évolution d’un groupe n’ayant pas produit pendant plus d’une dizaine d’années. Ce que l’on peut dire à l’écoute de ce «Thousand Men Strong» c’est que TOKYO BLADE est resté fidèle à l’énergie et à l’esprit du NWOBHM de ses débuts. C’est ce que pourrait nous laisser envisager «Black Abyss» par sa tonicité quasi antédiluvienne. Les sonorités ont vieilli, mais restent bien tranchées, particulièrement du côté de la guitare rythmique. Cela demeure cependant un NWOBHM sans grande envergure, assez répétitif à la longue. Tout comme «Thousand Men Strong» assurant une part mélodique sur son refrain, ou encore le motorisé «Condemned to Fire».

Certains titres sauront se montrer plus vertueux au niveau sonore, à commencer par l'entrainant «Lunch-Case». Une frénésie gagne la piste. La batterie de Steve Pierce se montre ici davantage explosive. Avec des accents plus groovy cette fois sur le bon «Heading Down the Road». Les passages se font plus tempérés, dans une rythmique tout aussi captivante. On pourra également compter sur «Forged in Hell’s Fire» bien marqué par son entame à la basse et ses mélodies bien en chair. Un point gênant, le chant de Nicolaj Ruhnow, ayant peu de charisme, faible au niveau de la puissance. Sur ce morceau il tente une certaine approche avec le chant d’Halford début JUDAS PRIEST. Il ose même jusqu’à plagier le chant de Bruce Dickinson sur «The Ambush». Un titre d’ailleurs assez inconstant, poussant des bribes plus ou moins bien venues de psychédélisme.

Plus différent de ce heavy britannique, une touche américaine est apportée avec «No Conclusion». Mais finalement toujours aussi défraichi. Un heavy que l'on entendait déjà dans les années 80 de l'autre côté de l'Atlantique, mais avec une voix plus actuelle. «No Conclusion» est incontestablement un bon titre. Les mélodies sont bien travaillées. Le ton va se durcir avec « Killing Rays ». Les riffs se font meurtriers mais deviennent, bien entré à l’intérieur, éparses, brumeux. Une prestation convenue, sans aura, tout comme la reprise du fameux « Night of the Blade » de 1984. Il est vrai que Vic Wright avait plus de jus que l’actuel Nicolaj Ruhnow. La batterie se montre moins explosive que sur le titre d’origine. Cela permettra néanmoins à certains de se remémorer les faits d’armes glorieux du passé de TOKYO BLADE et aux autres de s’aventurer dans le meilleur qu’a offert la formation.

Comme TANK et RAVEN, TOKYO BLADE vétéran du NWOBHM, est revenu à la scène après un long moment d’absence. Absence qui ne leur a pas permis de peaufiner davantage leur registre, ni de bien se renouveler. La venue de Nicolaj au chant apporte certes un brin de modernité, mais sans éclat, ne parvenant pas à envoler des mélodies fortes en maîtrise, mais éculées depuis longue date. Les nostalgiques et habitués du true heavy metal trouveront en revanche bon compte dans ce «Thousand Men Strong».








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