CHRONIQUES D'ALBUMS




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SANCHEZ
Run the streets [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 41.30 - Style : Aor
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.7hart.de/
Contact groupe : http://www.myspace.com/sanchezkicks
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 12 mai 2011 - Chroniqueur : Margoth
 

L’AOR est pour le hard rock un peu ce qu’est le heavy pour le metal. A comprendre qu’il ne faut pas attendre d’un groupe qu’il révolutionne le style (à quelques exceptions près) tant ce dernier possède une longévité ainsi qu’une quantité de combos impressionnantes. Non, on attendra plus d’un présumé groupe d’avoir un réel talent d’inventivité de composition pour savamment mixer les différents éléments entre eux, pour capter les bonnes faveurs de l’auditeur. Ajoutez à la mixture une bonne technique (se limitant bien évidemment à éviter les fausses notes, les compositions étant généralement simples) et une certaine qualité de production pour le grand bien de nos oreilles. Mais comme dit précédemment, le créneau est des plus encombrés et même en combinant la meilleure volonté du monde et une qualité forçant le respect, la voie vers la reconnaissance n’est pas forcément toute tracée. Les petits Suédois de Sanchez feraient-ils partie de ces perles mésestimées totalement noyées dans la masse d’un style surchargé ? Et ce, malgré que «Run The Streets» soit leur troisième essai ?

Disons le tout de suite, la réponse est assurément négative. «Stand Up (For Your Rights)», le titre d’ouverture ne commençait pourtant pas d’une si mauvaise façon. Le riff est clichesque à souhait certes, mais entraînant. On se dit qu’on aurait pu tomber sur pire après tout jusqu’au moment où la voix de Jose Sanchez fait son apparition. Des vocaux qui manquent cruellement de punch et de variété, voilà ce que vous devrez entendre sur l’intégralité du disque. Cet état de fait nous amène irrémédiablement à une conclusion : un manque de conviction certain, palpable de la part du leader. Il n’en faut pas beaucoup plus pour que l’ennui guette le bout de notre nez dès la moitié du premier morceau d’autant plus que la musique n’est guère surprenante. En même temps, on ne s’attendait pas non plus à une révolution mais rien ne se détache vraiment du lot, aucune petite étincelle qui ferait pousser en nous un cri d’enthousiasme. A peine relève-t-on la tête sur certains passages entraînants, toujours aussi passe-partout, que l’on retourne à l’état d’ennui auditif tant on se rend vite compte que cela ne restera pas gravé dans nos mémoires d’ici la prochaine piste. Et cette voix monocorde, pour ne pas dire morose, rendrait heureux n’importe quel insomniaque d’avoir trouvé le remède miracle pour voguer dans les bras de Morphée ! D’ailleurs, le chant lead n’est pas le seul élément à déplorer, on pourra citer également les chœurs plus ou moins supportables. Horripilants par moments même notamment sur le passage obligé d’un disque d’AOR, à savoir la ballade «Empty Words», ou l’éponyme «Run The Streets». Dommage car les musiciens derrière accomplissent un travail honnête sans non plus être spécialement transcendant.

Bref, vous l’aurez compris, le tableau n’est guère enthousiasmant. Ajoutez à cela une production plutôt moyenne, un comble pour un style calibré FM. Manquant de dynamique et bénéficiant de quelques pains par moment (pourquoi la grosse caisse est au-dessus de tout le reste dans «Empty Words» ?), difficile de croire que les radios soient un tant soit peu attirées par la musique des Suédois... Vraiment, si vous appartenez au clan des rockeurs au grand cœur ou à celui du metalleux prenant plaisir à écouter de temps à autre un bon disque de hard FM, préférez plutôt le récent «Yes» de Last Autumn’s Dream autrement plus réussi que cette carte envoyant Jose Sanchez et les siens vers la catégorie "seconde zone totalement dispensable".








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