CHRONIQUES D'ALBUMS




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ECHTRA
Paragate [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 46.00 - Style : Black Ambient
Informations :
Interview :
Contact label : http://templeoftorturous.com/
Contact groupe : http://www.myspace.com/23echtra23
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 12 juin 2011 - Chroniqueur : Matai
 

Formé en 2004, Echtra n'est autre qu'un one-man band guidé par, justement, le dénommé Echtra, ayant sorti un album « Burn It All Away » la même année avant de nous concocter un EP en 2009, et finalement, cet album « Paragate ».
Composé de deux titres, nommés « Paragate I » et « Paragate  II », un peu à la Blut Aus Nord avec ses Epitomes, cet album de quarante six minutes se divise évidemment en deux grandes parties, chacune de vingt trois minutes, afin de nous emmener dans de terribles et ténébreuses profondeurs. Car Echtra, outre faire dans la longueur, nous fait un black atmo presque ambient et très proche du drone...

« Paragate » se veut lourd, oppressant bien qu'atmosphérique, autant vous dire que le découpage entre les deux morceaux n'est pas clair du tout ...la rupture est, pour ainsi dire, inexistante, les deux « Paragate » s'enchaînant comme un seul titre. Cette chronique ne sera donc que le reflet de ce pavé musical transcendant, bien que simpliste.

Comment donc appréhender cette œuvre étrange, sombre et torturée, où les émotions toutes aussi différentes se mélangent à une lourdeur inconcevable et à un côté planant surdimensioné ? Si vous êtes un tant soit peu fans de Sunn O))), Earth, ou Darkspace, cet album monolithique pourrait être fait pour vous. Mais d'abord, intéressons nous à l'oeuvre en question.
Nous pouvons tout d'abord remarquer qu'un léger bourdonnement prend une place en arrière plan, du début à la fin. Un bourdonnement presque ininterrompu, paradé d'éléments à la guitare totalement noirs, aériens bien que pesants. Des notes incroyables, propulsant l'auditeur dans des méandres déchirés, puis une guitare acoustique, sur un rythme ultra lent, plaintif, morbide. On peut nager en plein funéraire, surtout lorsque les claviers apparaissent, apportant plus de profondeur à cette noirceur impalpable.

Spatial, Echtra change régulièrement les tonalités ainsi que les humeurs, passant d'une tristesse morbide à une joie feinte et presque descendante, au sein de quarante six minutes de lenteur et d'ambiances. Des ambiances prenantes, bien que lentes à démarrer et à nous attirer davantage, pouvant ennuyer l'auditeur, désirant en entendre davantage. Lentes à démarrer mais aussi lentes à conclure, les fins étant trop longues et surtout répétitives.

Mais il existe tout de même quelques variations dans cette linéarité, des chants khöömei faisant leur apparitions au bout de dix minutes. Qu'est-ce qu'un khöömei ? Un chant de la gorge diphonique et bourdonnant typique mongol. Particulier mais plutôt bien adapté à la musique, apportant une dimension sacrée voire mystique.

La deuxième partie semble plus captivante, les atmosphères variant plus ainsi que les notes, permettant de nous échapper de cette solitude et de cette linéarité permanente, si chère à la première partie. Une deuxième partie vraiment prenante, et si révélatrice du travail d'Echtra.

Un album lourd, assez linéaire, mais assez captivant et prenant pour l'écouter du début à la fin. Retrouvez donc deux morceaux en un et un savant mélange de black/doom/atmo/ambient.








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