CHRONIQUES D'ALBUMS




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OUTLOUD
Love catastrophe [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 42.38 - Style : Hard mélodique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.aorheaven.com
Contact groupe : http://www.myspace.com/outloudtheband
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 29 juin 2011 - Chroniqueur : Riding-Hood
 

Le combo greco/américain OUTLOUD, où figurent Bob Katsionis et le britannique Mark Cross, qui ont fait les grandes années de FIREWIND, montre à nouveau son nez deux ans après un «We’ll Rock to Hell and Back» plutôt remarqué. On le décrivait alors comme « un mélange de «Fire Down Under» de RIOT, du premier album de SKID ROW, du «Tell No Tales» de TNT, avec quelques éléments mélodiques à la FOREIGNER ». Il est vrai que la formation puise allégrement dans l’univers des années 80 tout en y donnant une énergie plus inhabituelle, bien plus moderne. Elle continue sur sa lancée avec un nouveau produit paru cette fois sur le label allemand AOR Heaven.

«Love Catastrophe» s’ouvre avec «We Came to Rock», un hard rock bien nourri, bien fouillé, mais peut être trop habituel. Le chant de Chandler Mogel s’est d’ailleurs greffé dans cette période des années 80 et ressort assez magistralement de l’opus. Cela grâce à l’excellente qualité de production et au niveau technique de ses membres, ne manquant aucunement d’expérience. On a affaire à de vrais professionnels. Le problème qui se posera par contre, dès le premier titre, c’est que l’on s’apercevra que le groupe a pris à droite à gauche. Les airs paraîtront parfois déjà connus, et maintes fois utilisés. Cela se vérifie notamment sur «Falling Rain», pourtant très engageant, plus encore sur «Waiting for Your Love». C’est très bon, c’est intense, mais on croirait presque écouter du WINTER ROSE, et son titre «I’ll Never Fall in Love Again». Autre mauvais sentiment, l’impression de répétition et de linéarité. Pas vraiment de grands efforts au niveau de l’évolution rythmique si on prend l’exemple de «Live Again», sauvé par la grande énergie sonore et par ses passages mélodiques.

Les synthétiseurs de Bob Katsionis seront de l’action, faisant parfois ressortir un côté plus FM, comme sur «The Night that Never Ends» ou encore sur le très bon titre éponyme «Love Catastrophe», situé assez curieusement à la toute fin de la galette. Radieux, dense. Étonnement ce sont dans les titres les plus doucereux, que l’on aura les compositions les plus travaillées, les moins redondantes. Le chant est ici totalement dans son bain, tentant mêmes des prises d’audace. Sur certains passages d‘«Isolation Game», Chandler Mogel a une voix modifiée, rappelant un certain «One More Time» de DAFT PUNK. Sinon le morceau est dans la pure tradition d’un hard rock aux riffs acérés, bien que le synthé soit présent pour éclairer de ses notes l’ensemble de la piste. Les guitares ne s’illustreront pas en tant qu’éléments les plus pertinents. On en attendait peut être davantage de leur part. Sur «Clean Hands», on aurait cru à un regain de leur part, mais ici c’est le chant, ainsi que l’excellente batterie de Mark Cross qui constitueront le vrai moteur du morceau, dans un hard mélodique sans compromis.

OUTLOUD nous donnera bien droit à quelque chose de plus fort. Enfin, dans le sens où le rythme se montre ici corrosif, nerveux. Quelque chose qui pourrait ressembler à du TESLA. Mais étrangement le refrain ferait lui penser à du EUROPE. On aura donc une forme de cassure ne posant d’ailleurs pas de problème particulier. Niveau intensité émotionnelle cette fois, OUTLOUD n’échappera pas non plus à la traditionnelle ballade avec son «Someday». Ballade qui semblerait passer également malgré que le chant ne respecterait pas assez suffisamment la cadence par rapport à la musique. Il y aura par la suite un renfort au volume. Chandler se retrouvera alors en duo avec un chant féminin.

OUTLOUD ne brille pas sur le plan de l’originalité. Le fait de trouver ci-et-là des airs qui paraîtront trop souvent familiers, trop souvent entendus, pourra paraître assez dérangeant pour certains. En revanche on ne reprochera pas au groupe son impressionnante maîtrise et l’imposante puissance sonore, faisant de « Love Catastrophe » un disque irrésistible dont les titres arriveront globalement à faire mouche, que ce soit dans un hard rock traditionnel, dans un registre mélodique ou dans le hard FM. Pas de l’amour, mais assurément du pur plaisir.








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