CHRONIQUES D'ALBUMS




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DEADEND IN VENICE
See You on the Ground [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 32.00 - Style : Death Mélodique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.coprorecords.co.uk/
Contact groupe : http://www.deadend-in-venice.de/index.php/en/ http://www.myspace.com/deadendinvenice
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 06 juillet 2011 - Chroniqueur : Matai
 

Formé en 2008 par une bande de potes, Deadend In Venice n'est autre qu'une formation allemande de death metal mélodique à relent metalcore. La tendance est à ce genre en ce moment, et les allemands ne dérogent pas à la règle. Ayant sorti une démo en 2009, les revoilà cette année avec un nouvel album et une signature chez Casket Music pour neuf morceaux entraînants, dans l'air du temps.

Dès « Hate Sweet Hate » et son début direct (riffs et chant d'entrée de jeu), on sent les influences du groupe, Disillusion, In Flames ou Soilwork...mais aussi Deadlock ! Car à l'instar de cette formation teutonne, Deadend in Venice partage les parties chant en deux. Tantôt nous avons les growls de Christian Litzba, tantôt le chant clair féminin d'Annabell Klein, pour un résultat surprenant. Certes, nous connaissions cette fusion chez Deadlock, mais ici le rendu est plus particulier, plus fluide, plus attrayant, mais pas assez straight forward. Même si les riffings du duo Tim Schmidtke /Kevin Klein (frère d'Annabell) sont plutôt tranchants et lourds, il n'empêche que l'ensemble reste pour la plupart du temps gentillet, et loin du death mélodique que nous apprécions tant. Loin de celui made in Göteborg, malgré les influences, les neuf titres sont finalement peu intéressants, malgré ce côté entraînant bien présent.

Basé sur la destruction des villes par l'eau, ce « See You on the Ground » peine à décoller et à nous proposer des choses plus inventives et originales. « Brain Execution » démarre en trombe comme un In Flames, mais « War », comme l'indique le nom, propose quelque chose de plus agressif et plus sombre, le rythme oscillant entre rythme continu à la double pédale, ou rythme syncopé.

Même si le morceau « Tomorrow Never Comes » est l'exemple parfait du melo death couplé à du metalcore, il ne nous tient pas en haleine, et la fin est dure. L'auditeur est encore sur sa fin, car au moins, ce titre suivait une progression qui lui était propre et qui devenait prenante. Dommage cependant que le groupe n'arrive pas à faire monter sa musique en puissance aux moment les plus appropriés. Dommage aussi que le chant féminin soit autant mis en avant, l'album perd de son côté tranchant au profit de quelque chose de plus doux, même lorsque le concept arrive à son paroxysme (le dernier morceau, pourtant pessimiste et apocalyptique, nous octroie d'un chant féminin « lumineux » en contraste).

Deadend In Venice est encore jeune et a encore à apprendre. Mais pour un premier essai, il reste tout de même un certain potentiel, les solos étant parfaitement maîtrisés et le growl étant tout de même plus incisif, malgré un son très lisse. Seul l'avenir nous en dira plus. A voir donc...








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