CHRONIQUES D'ALBUMS




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CRAWLER
Knight of the word [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 56.37 - Style : Heavy metal
Informations :
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Contact label : http://www.sgrecords.it/en
Contact groupe : http://www.thecrawler.it/ http://www.myspace.com/crawlerit
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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Chronique : 07 juillet 2011 - Chroniqueur : Riding-Hood
 

Le heavy metal est revenu à la mode on dirait. On voit désormais fleurir un peu partout des formations, désirant devenir les relais de témoins des IRON MAIDEN et autre JUDAS PRIEST aujourd’hui à bout de souffle. Les italiens de CRAWLER s’estiment eux, être tout à fait capables de remplir une telle fonction. Faire ressurgir le heavy metal dans une période de renaissance, faire bouger les foules sous des riffs entêtants de guitare et par la voix magique d’un chanteur charismatique, comme à la grande époque. C’est en 2001 que CRAWLER voit le jour. L’aventure commence véritablement avec la sortie d’une démo en 2005, «Undeads», puis d’un EP en 2008, «Burst». Tous deux remportant un certain succès et laissant préfigurer de grandes choses pour le groupe. En 2010, un évènement se produit. Le célèbre producteur américain Beau Hill (ALICE COOPER, RATT, EUROPE,…) s’intéresse à la formation et se propose à la production du single «Knight of the Word», inspiré de l‘œuvre du même nom écrite par Terry Brooks. Les choses se précipitent donc. Ils parviennent aussitôt à trouver un label. Le compatriote SG RECORDS offre ses services à ce futur talent en prévision d’un futur album. Et cet album n’est autre que «Knight of the Word». Oui, reprenant le nom du fameux titre tout simplement. Avec une éclatante couverture pour combler le tout, l’œuvre ne peut être que génial. C’est donc très enthousiaste que nous nous lançons à la lecture de ce produit, et c’est le drame…

«Knight of the Word» est un album plat, insipide, linéaire, ennuyeux. On pourrait en ajouter à foison au vu de la déception. Les premières écoutes sont particulièrement fastidieuses. On croyait entrevoir quelque chose de véritablement épique à l’écoute de l’entame de l’éponyme «Crawler». Cette attente finira par déboucher sur du sous-Maiden. Le chanteur Claudio Cesari est un parfait imitateur de Bruce Dickinson, avec moins de talent, il faut le souligner. Ce qui a pour effet d’ajouter un peu plus à la confusion. Et encore ce titre, comme le plus audacieux «Burst» ne s’en tirent pas trop mal. Le prétendu fameux «Knight of the Word» n’est pas mauvais non plus. Un morceau tout ce qu’il y a de plus correct, pas forcément très relevé sur le plan technique, mais il y a tout de même un certain répondant sur le plan des mélodies. On s’imagine quand même mal Beau Hill avoir produit ce titre, tellement musique et chant paraissent détachés, confus presque.

Il faudra pas voir en «The King Will Comes», un titre aussi ambiancé, malgré ses plus de 8 minutes affichées. Les riffs sont dans le pur style oriental, et nous invitent au voyage, mais le chant par à coups et la prestation calamiteuse de la batterie feront vite oublier les rives du Nil, pour laisser imaginer plutôt ce que serait une fouille de douaniers zélés dans un aéroport. Tout aussi agaçant au final. Un morceau quasi aussi long, «Danger! (On Elm Street)» nous donnera droit à un heavy metal mélodieux, doux, beaucoup plus fouillé. Même si cela reste assez fade au fond, comme tout l’album. La touche progressive qui y est incorporée n’est pas inintéressante cependant.

Il y a bien ce «Masters of the Night», assez tonique, avec ses riffs très NWOBHM. L’aspect Maiden ressort de manière ostensible. CRAWLER ne pousse pas beaucoup à l’imagination au niveau de ses compositions. On aurait l’impression que tout y est poussif, répétitif et linéaire. Cette mauvaise impression se dégagera plus encore à l’écoute d’un «Sick Song», qui s’est voulu un poil plus agressif. «Undeads» et son rythme mécanique maidenien se montrera tout aussi laborieux. «Speed» et son ambiance partagée entre lourdeur bouffie des couplets et le ton plus harmonieux du refrain sera à la limite du comestible.

On aurait pu croire que le groupe allait se relancer sur des titres plus calmes, comme le mid tempo «Angels in Paradise». Il sera frappé lui aussi de la même tare. Extrêmement plat et répétitif. Remarque, il serait fort probable que l’auditeur lâche bien avant, pris par la somnolence et l’ennui. Ils tenteront bien de s’essayer à un style différent, proche du hard rock cette fois, sur «Cagliostro». Toujours ce même manque d’expression technique, cette même redondance, à faire bailler les plus téméraires d’entre nous qui oseront s’aventurer dans cet album.

Prends garde malheureux visiteur, les sorciers CRAWLER ont créé de leur magie une forêt enchantée. De cette forêt nul n’en est ressorti. Tous les chevaliers qui ont osé y pénétrer sont tombés dans un sommeil éternel. «Knight of the Word» est un mauvais sortilège. Il y a bien quelques efforts de la part du groupe, quelques bons titres (si on ose le mot) qui parviendront surement à sauver le produit aux yeux de certains. Le heavy de nos italiens, en plus d’être extraordinairement basique, plat, ne s’illustre pas vraiment non plus sur le plan de la qualité technique. Les guitares se montrent frileuses, la batterie abominable, et le chant court vainement après celui de Bruce Dickinson sans succès. Un album à écouter avec précaution.








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