CHRONIQUES D'ALBUMS




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CHUPACABRAS
Inciviltà [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 38.00 - Style : Metal crossover
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://www.chupacabras.it http://www.myspace.com/chupacabrasdelirio
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 14 juillet 2011 - Chroniqueur : tracy
 

CHUPACABRAS est un groupe de Metal Crossover formé en 1997, qui se rapproche parfois du Hardcore. Les paroles italiennes donnent l'originalité du combo. Après avoir gagné l'Heineken Jammin' Festival Contest en 2007, le groupe aura l'honneur de jouer auprès de groupes comme Iron Maiden, Slayer, Stone Sour, Mastodon...
C'est après un changement de Line-up en 2008 que Chupacabras décide d'écrire de nouvelles musiques et les enregistre au lthil World Studios. Enfin, c'est SG Records qui donnera la chance aux quatre italiens de produire leur album intitulé "Inciviltà".


"Inciviltà" est un album plutôt mystérieux, en rapport direct avec la bête sanguinaire d'Amérique Latine qui suce le sang de ses victimes puis les dépouilles, avant de disparaître dans les ténèbres. On peut penser que le groupe veut surprendre en donnant l'impression de nous agresser dès le début de l'album.
En effet, la première minute d' "Inciviltà" est calme, plutôt intrigante, jusqu'à ce que la guitare et la batterie nous fassent partir dans un engrenage avec des riffs agréable. Freddy bouscule le premier titre avec sa voix grave et portante, cependant elle reste constante tout au long du titre, ce qui est dommage. Le solo du guitariste Fede nous laisse sans voix, emportant et plaisant. Il redonne du charme à ce premier titre.
"Incubo Catodico" casse la première impression de cet album avec un timbre de voix et des répétitions qui peuvent lasser. Mais le solo sauve un peu cette deuxième chanson.
Enfin un changement de voix, "Rabbia" sort un peu du style Hardcore et s'intègre dans du Métalcore pur. Par moment, la voix de Freddy pourrait nous faire penser à celle de groupes plus vintage, old school. Une bouffée d'oxygène qui se poursuit avec "Rido", qui continue à nous entraîner dans un univers moins hard par rapport au début. Les riffs sont intéressants, réguliers et donnent une certaine envie de se « défouler » !
On peut remarquer la maîtrise de Fabiano à la batterie qui est bien présent sur chaque morceaux. C'est au moment le plus inattendu que Fede nous fait de nouveau un solo, accompagné par le batteur, un peu moins impressionnant que les précédents, mais toujours aussi mélodique grâce également à la compagnie du violon.
"Affuoco" redonne un certain boost à l'album. Le batteur nous montre une performance captivante et un jeu entretenu du début à la fin. On peut penser que c'est Fabiano qui « mène la danse » tout au long du morceaux.
Le sixième titre change de nouveau de style et ressemble aux titres "Rabbia" et "Rido", sa particularité : le superbe solo de basse de Marco, trop absente à mon goût jusqu'à présent. Celui-ci accompagné par la batterie puis la guitare et enfin par le chant. "Appesi a un filo" ne tient qu'à un fil, mais s'intègre parfaitement dans l'album.
"All'inferno" surprend légèrement car elle commence par la guitare seule, en clean, puis un silence de cinq secondes, pour nous en « mettre plein les oreilles » d'un coup. Cela dit, ce n'est pas désagréable pour autant. Les dernières mesures de Fede nous rappelle le riff du premier titre de l'opus.
"Maschere" et "God Of War" ne nous surprennent pas et rassemblent à eux deux le style de l'album en lui-même.
Enfin "Rabbia Vol II" au piano, un peu déprimante, pourrait nous faire penser à un enterrement...

En résumé, Chupacabras est un groupe plutôt doué, le chant est varié tout au long de l'album, ce qui permet de ne pas se lasser. La technique du batteur est parfaite, le guitariste étonne plus d'une fois avec ses solos aussi intense les uns que les autres. La basse, en revanche, reste trop absente, malgré un solo saisissant dans l'opus.
"Inciviltà" est partagé entre Hardcore et Metalcore, ce qui donne un très bon résultat.








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