CHRONIQUES D'ALBUMS




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QUEENSRYCHE
Dedicated To Chaos [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 54.04 - Style : Rock progressif
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.myspace.com/weamusic
Contact groupe : http://www.queensryche.com/ http://www.myspace.com/queensryche
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 18 juillet 2011 - Chroniqueur : AVALON
 

Le groupe de Seattle revient cette année 2011 avec un tout nouvel opus qui porte mal son nom : "Dedicated To Chaos". Car il faut bien regarder la carrière du groupe, qui est un peu en dent de scie, ne sachant pas réellement se positionner dans le milieu metal. Parfois très heavy, parfois rock FM, les albums se succèdent et ne se ressemblent pas forcement. Preuve en date, le précédent opus "American soldier" de 2009 (déjà), et qui était un album conceptuel sur la guerre, assez progressif toujours mais avec beaucoup de titres heavy. Sans parler de "take cover", encore plus heavy. Ici, avec pourtant un titre dédié au chaos, l'ensemble se veut complètement en opposition, avec des compos beaucoup plus progressives et rock. Exit le metal heavy pour cet album, cela n'ôte en rien la qualité bien entendu.

30 années de carrière cela se fête, et quelques 20 millions d'albums vendus plus tard, QUEENSRYCHE réalise un autre petit tournant dans sa discographie puisque le coté metal est légèrement plus effacé, au profil d'un renouvellement musical qui pourra - comme à son habitude - troubler les puristes et fans, et remplir les poumons d'air frais pour les autres. Exit la naphtaline de grand maman, on innove, on ose, on tente. Le groupe aime à dire que cela pourrait être l'album "Empire", de 2011. Toujours est-il que rien ici ne ressemble à ce que le groupe a déjà réalisé ou presque. Bien évidement, vous aurez toujours le chant clair et impeccable de sieur Goeff Tate, mais le groupe prend plus de risques dans les agencement des compos modernes avec quelques touches d’électronique et un rythme un peu lent. Nous retrouverons également le batteur Scott qui change souvent de registres, le bassiste Eddie qui grâce à une bonne production se verra en bonne position, et le guitariste Michael qui n'utilisera sa guitare que pour des rythmiques essentiellement, parfois quelques solos bien placés. Les textes sont souvent très intéressants et souvent engagés comme le "the lie".
Mais le principal intérêt de l'opus se trouve dans le changement plutôt radical parfois de l'orientation musicale. Plus rock fm/prog, on pourrait passer certains titres à la radio US, cheveux au vent, à bord de sa cadillac. Le soucis est que malgré tous ses arrangements, ces nouveautés, cette richesse parfois, peu de titres sont mélodiques et mémorisables dès les premières écoutes. Nous plongeons dans l'album, avec intérêt car tout est bien construit, mais il ne s'en dégage pas une véritable âme ni une véritable envie d'y retourner. Le groupe laisse quelque peu l'auditeur sur le bord d'un chemin qui n'est pas très accueillant et percutant. Le titre plus mélodieux "Wot We Do" est le plus facile d'accès, vous pourrez d'ailleurs voir le clip réalisé par Geoff himself, avec une jolie partie de saxo en prime.
Attention cependant, car si l'album n'est ni facile à digérer parfois ni aisé à chroniquer, il y a des titres qui sont bons comme le "Around the world" et son "all you need is love", un petit clin d'oeil aux Beatles? Les guitares font penser à du U2, bref un bon petit tube FM.

QUEENSRYCHE s'est adouci coté musique certes, mais pas dans les textes, parfois incisifs. Un petit tournant qui risque, j'en ai bien peur, de les détourner d'un public "metal". Pour ma part je salue la prise de risque et toujours le talent car quoi que l'on en dise, ces musiciens ne déméritent pas et osent, c'est aussi cela qui fait les grands groupes.
Un album atypique et pas forcement "très mauvais" mais qui reste au vu de toute la carrière du groupe, un opus qui ne restera pas gravé dans les mémoires et reste loin derrière des albums comme "Operation mindcrime" où une véritable âme et émotion planait...








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