CHRONIQUES D'ALBUMS




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HRIZG
Inferno [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 27,03 - Style : Black
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.moribundcult.com/
Contact groupe : http://www.myspace.com/hrizg
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 20 juillet 2011 - Chroniqueur : Dyonisos
 

Ce n’est que quelques mois après le très moyen « Anthem To Decripitude », que Hrizg décide de nous proposer son nouvel opus, « Inferno ». Peut-être a-t-il remarqué sa bévue ? Tout d’abord, on remarque toujours le même logo effrayant, ainsi qu’un dessin pouvant rappeler un « Anthem To Decripitude » cependant, la couleur ici est différente. Fini de ce gris terne, un peu de couleur ! Ce qui représente parfaitement cet opus, soit un « Anthem To Decripitude », mais présenter dans une couleur, ou une optique, différente.

Pour parler plus concrètement de musique, on remarque tout de suite une meilleure qualité d’enregistrement. Ce qui n’est pas de refus. La qualité trop brouillonne de ses précédents opus empêchait Hrizg de nous offrir des tempos « Blast » convaincants à la batterie. Et, on le remarque tout de suite, car l’album s’ouvre un « Blast Beat » assez réussi. La batterie est bien présente, et audible, sans pour autant enterrer la guitare.

Parlant de guitare, ici c’est sans gros changement… Simplement plus agréable à écouter, vu la meilleure qualité de cet opus. Sinon, c’est le même genre de « riffs » trop peu original malheureusement. Cependant, une intro comme dans « Inferno IV – Ars Goetia » est fortement appréciée. Notamment par la mélancolie qu’elle dégage. Sinon, on retrouve également dans ce titre quelques secondes d’un chant grégorien, comme dans son opus précédent. On ne change pas une recette gagnante non ? Car un des rares points positifs qu’« Anthem To Decripitude » possédait était la maitrise de l’ambiance médiévale. Et sur cet opus, elle ne fait pas défaut encore une fois.

Le chant se trouve à rester fidèle à l’image de Hrizg, soit un grognement mi-homme, mi-animal. Il se trouvera être plus caverneux lors des passages plus lourds. Et il opte pour un chant plus aigu lors des « Blasts ». Enfin, tout cela n’a rien de très innovant ou d’exceptionnel, mais on ne peut pas dire que ce soit désagréable non plus.

Une nouveauté dans cet opus, c’est qu’on a droit à un titre grandiose, dont on se souvient, « Inferno V - Conqueror of this Wooden Abyss ». Une guitare sèche, d’une délicatesse rare, nous montre une facette, jusqu’à maintenant, inconnue de Hrizg. Le tout accompagné d’un chant lointain. Vous aurez compris également que cette grandiose intro sera de courte durée, avant de retomber dans les géhennes du Black.

Le dernier élément clé de cet opus se trouve à être le clavier, placé à des endroits judicieux, il permet non seulement d’aérer les pistes, mais également de donner une certaine variété au fil de l’écoute. Par exemple, dans le premier titre, « Inferno I - The Awakening », il arrive à introduire un riff très solennel, très puissant. Les chœurs font leur apparition, sur le second titre, rappelant cet effet de chorale mystique, présente dans « Angercraft », de son opus précédent. Bref, inutile d’énumérer chaque titre, le principe est que chaque titre comporte sa propre mélodie au clavier. Ce qui n’est pas rare, mais, dans chaque titre, on remarque que le son que va utiliser le clavier, lui, est toujours différent. Et c’est ce fait qui est apprécié.

Pour conclure, vous l’aurez compris, cet album est beaucoup moins indigeste que son précédent. Tous les défauts et erreurs ont été corrigés ou, du moins, ont tenté de se corriger. Ceci est notamment dû à la meilleure qualité d’enregistrement, permettant à la batterie et à la guitare de s’exprimer librement. De plus, on ne peut nier l’apport du clavier dans cet opus. Il est peut-être un tantinet trop court par contre.








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