CHRONIQUES D'ALBUMS




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SPIEGELKELLER
Zauber [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 36.09 - Style : Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.twilight-vertrieb.de/index.php?cat=label&id=80
Contact groupe : http://www.spiegelkeller.de/ http://www.myspace.com/spiegelkeller
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 02 août 2011 - Chroniqueur : sarvgot
 

Les contrées germanophones sont assez réputées pour abriter des troubadours évoluant dans un style de metal « Gothique ». Entendez par là « à chanteuse ». En plus des instruments de base (batterie, guitare, basse) le groupe y a ajouté un violon et une flûte. Notez également que le clavier fait quelques furtives apparitions. Bien que peu original, cela s’annonce plutôt pas mal...

Mais en fait, seule la fin de l’album sera seulement « pas mal ». Les trois dernières chansons, plus précisément. C’est sur ces 3 morceaux que le groupe est parvenu à sortir de son amateurisme. Musicalement, « Böser Traum » ne dépareillerait pas sur un album « Death/Thrash » (de par ses guitares). « Ich Hasse Dich » dévoile un côté plus symphonique du groupe (grâce, non pas à la flûte et au violon, mais à ses claviers), appréciable et relativement correct. Enfin, terminons l’album avec « Sehnsucht » (aucun lien avec d’autres allemands), une semi-ballade à la mélodie agréable, mélangeant le chant masculin et féminin.

Seulement voilà, si Hamlet aimait à dire qu’il y avait quelque chose de pourri au royaume du Danemark, Sarvgot trouve que quelque chose ne tourne pas rond au royaume de ces teutons. (La plume de Shakespeare en moins). Ce que l’on remarquera dès les premières secondes, c'est une production faiblarde matérialisant le manque de moyens du groupe. On a vu (beaucoup) mieux. Au fil des morceaux, on retiendra aussi le mixage imprécis et presque indigeste. Car même au pays de Mozart, toutes les flûtes ne sont pas enchantées. Et celle de Merle (la flûtiste, donc) est véritablement TROP mise en avant. Associée au violon c’est toujours cette dernière qui jouera la mélodie, quelquefois en cohérence avec le style que le groupe veut adopter (« Rabenballade »), mais souvent à outrance (à peu près le reste de l’album): soit vous appréciez la flûte et vous passerez outre ce défaut, soit vous arrêterez vite la catastrophe. Dans tous les cas, l’ennui vous guettera.

Malheureusement pour lui, le groupe s’enfonce sur d’autres points. La guitare ne sera pratiquement utilisée que comme un instrument rythmique et rarement comme un instrument mélodique (« Tanz Mit Der Feuer », « Kleine Hex » avec son intro affreuse et un tout petit solo en fin d’album). Et rien que cela contribue à lasser les auditeurs que nous sommes. Mais là où le groupe a réellement tapé un grand coup, c’est sur la piste bonus: un remix électro de « Spielt Mit Mir ». Nous ne naviguons pas vers un remix « Goth-Indus », mais l’on se noie dans de la « Trance-Dance ». Tout bonnement inutile et affreux.
Histoire de ne pas dresser un tableau noir, reconnaissons, chers amis, que Karina (Chant) s’en sort plutôt bien. Son chant est assez juste et personnel (cette façon Rammsteinienne de rouler le « R » ajoute un charme). Et puis, viennent ces 3 dernières chansons...

Peu importe la couleur que l’on passe sur la couche de noir, c’est cette dernière couleur qui ressort du triste tableau monochrome de SPIEGELKELLER. « Zauber » est un album amateur qui révèle un manque global de cohérence sur les compositions et les instruments. Nous sommes très loin de quelques standards du genre: EDENBRIDGE pour ses parties de guitare, ou encore CHALICE pour son aspect gothique. Les compositions se veulent plus enlevées, voire festives, ce que l’on a vraiment du mal à ressentir au travers de l’album, où la lassitude l’emportera largement sur l’envie de headbanguer ou de danser comme des petits trolls, au milieu de la forêt noire.








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