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KRAKEN DUUMVIRATE
Astroglyphs of the ritual of the deluge [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine MCD/EP - Durée : 24.51 - Style : Black
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.ahdistuksenaihio.com/
Contact groupe : http://www.myspace.com/krakenduumvirate
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 06 août 2011 - Chroniqueur : Dyonisos
 

Voici le second EP de notre ténébreux duo finlandais, KRAKEN DUUMVIRATE, sorti il y a de cela quelques semaines, « Astroglyphs of the Ritual of the Deluge ». Un EP de seulement trois titres, dont un titre introductif atmosphérique et un titre conclusif, également atmosphérique. Vous aurez compris que ces titres superficiels, trop courts (seulement deux et quatre minutes), ne sont présents que pour boucher les minutes requises. Effectivement, on ne compte dans cet EP, qu'un seul vrai morceau de plus de 18 minutes, portant le titre éponyme de cet EP.

« Astroglyphs of the Ritual of the Deluge » s’ouvre sur « I Chanel ». Tous les éléments macabres sont présents pour en faire du bon « Black » crasseux, atmosphérique, étouffant et caverneux. La guitare répétitive, créant cet effet hypnotique, les nappes lugubres de clavier, la boîte rythmique absente. Le tout avec une touche de sorcellerie, car cette musique semble posséder quelques caractéristiques de la musique ritualiste.

L’incantation terminée, on peut s’attendre au pire. C’est ici qu’on arrive au gros morceau de cet EP, « Astroglyphs of the Ritual of the Deluge ». La batterie se fait entendre et la voix également. Tout semble au ralenti... C’est sans doute dû à la lenteur de ce morceau et à l’éloignement de la batterie. Effectivement, elle se retrouve à posséder un son très faible et un tempo lent, très lent, à la limite du « Funeral Doom ». La voix, elle aussi, semble être au loin, utilisant un grognement caverneux pour s’adapter à ce genre d’ambiance, mais allant parfois dans les notes plus hautes lorsque le tempo décide d’accélérer. Sinon, on remarque également que la guitare « clean » a maintenant cédé sa place à la guitare électrique, au timbre grésillant. Sinon, on retrouve également bon nombre de bruits purement « ambiant », tels que le vent et les crépitements. Bref, tout ce qui peut accentuer cet effet de solitude extrême.

Ce qui est dommage, c’est le peu de variation que l’on retrouve dans ce titre. Ce morceau est censé être le plat de résistance, il se doit de capter notre attention. Cependant, bien qu’on ne retrouve qu’une seule variation, c’est toute une variation. Placée exactement au milieu du titre, elle lui permet de prendre un tournant décisif, et ce, pour le mieux. Tout s’éteint, seul reste le clavier, instrument fort bien maîtrisé par ce duo, nous donnant une des ambiances les plus glauques. Au loin, la voix rauque se fait entendre. Peu à peu, guitares et batterie refont leur apparition, prenant le relai du clavier. Cette variation sauve l’honneur de ce duo. Jusqu’à maintenant, nous n’avions eu que peu de choses à se mettre sous la dent. Mais, est-ce assez ? Il y a tout de même eu 9 minutes peu convaincantes, voire ennuyeuses, vu que l’effet d’hypnotisme a échoué. Heureusement, on ressent toujours cette tendance pour la musique ritualiste.

Cet EP se termine sur « Sacrifice Me », un titre dans la lignée d’un « I Chanel », comportant un thème principal répété en boucle, mais cette fois, la voix est présente. Comme je le disais, ces titres ne sont présents que pour rajouter des minutes. Il aurait été préférable de combiner tous les morceaux pour en faire un bloc monolithique de 24 minutes. Cela aurait été plus convaincant et plus intéressant. Pourquoi nous offrir des titres aux proportions si différentes ? D’autant plus que les titres s’enchaînent parfaitement.

Pour conclure, « Astroglyphs of the Ritual of the Deluge » reste un EP correct pour le genre du « Black expérimental ambiant ». Bien que l’on ressente l’envie d’entrer dans un état végétatif lorsque l’on tente l’écoute de cet EP, il manque un truc, pourtant, tous les éléments semblent être présents... Un album pour les habitués du genre à la recherche de nouvelles ambiances à caractère ritualiste.








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