CHRONIQUES D'ALBUMS




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NIGHTRAGE
Insidious [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 53.09 - Style : Death Metal Mélodique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.myspace.com/lifeforcerecords
Contact groupe : http://www.nightrage.com/index.asp http://www.myspace.com/nightrage
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 15 août 2011 - Chroniqueur : Blackened
 

Une production béton, des musiciens talentueux, une technique irréprochable, des invités prestigieux au chant (Apollo Papathanasio – FIREWIND, SPIRITUAL BEGGARS ; Thomas Lindberg –AT THE GATES ; Tom S. Englund -EVERGREY), mais aussi à la guitare (Gus G –FIREWIND, OZZY OSBOURNE), le nouvel et cinquième opus des gréco-suédois de NIGHTRAGE, intitulé « Insidious » présente de sérieux atouts.

Et après la belle introduction "So Far Away", planante et alléchante, le premier titre "Delirium Of The Night" laisse apprécier toutes les qualités précédemment citées, avec l’apparition de Papathanasio qui pousse la chansonnette sur un passage calme au milieu d’une tempête de guitares harmonisées, cris et beats percutants. La mélodie est présente, même si les harmonies sont très « faciles ». La bande à Marios Iliopoulos (guitariste grec, membre fondateur du combo de Death Mélodique) nous offre de suite après cette accroche sympathique un titre détonnant, l’éponyme "Insidious", où l’on peut apprécier cette fois-ci les hurlements de sieur Lindberg, lui-même ex-membre de NIGHTRAGE, aux côtés du titulaire actuel du poste, Antony Hämäläinen. La suite reste intéressante avec l’efficace "Wrapped In Deceiftful Dreams", où la section chantée par Tom S. Englund est prenante, de même que le solo ressenti de la nouvelle star grecque de la guitare, Gus G, qui avait déjà, pour ceux qui ne le connaissaient pas avant qu’il intègre l’équipe du Mad Man il y a deux ans, une belle carrière derrière lui, avec notamment FIREWIND et DREAM EVIL. "Hate Turns Black" s’inscrit dans la plus pure tradition « Death Mélodique made in Götheborg », avec ses riffs acérés et ses guitares harmonisées en quasi-permanence. Malheureusement, après ce début d’album retentissant et il faut le dire assez captivant, NIGHTRAGE perd en attention. La faute à des compositions qui ne se renouvellent pas suffisamment. On entend trop souvent la même ligne harmonique se basant sur trois accords descendants à partir de la tonique, plan emprunté à IRON MAIDEN qui ne quittera quasiment aucune composition d’ « Insidious », à partir de ce tiers d’album ("Shiam Piety", "This World Is Coming To An End", "Utmost Ends Of Pain", "Poignant Memories, "Poisoned Pawn" etc…), auquel s’ajoutent de nombreux dérivés signés également de la vierge de fer. Manque d’inspiration ? Recherche de la facilité, et par la même de l’efficacité ? En tout cas pas de réelle prise de risque ni d’originalité. Les titres se ressemblent énormément, associant souvent des passages en guitare « clean » pour jouer l’émotion au milieu des titres ("Poignant Memories", "Hush Of Night", etc…).
Seul le violent "Cloaked In Wolf Skin" prétend tirer son épingle du jeu en adoptant une approche plus directe et bien « Thrash » dans l’esprit. Le reste est lourd et pompant à souhait, malgré quelques beaux soli ou riffs de temps à autre. La voix monotone de Hämäläinen n’aidant vraiment pas à trouver une accroche plus originale. Le combo s’embourbe durant quinze titres (beaucoup trop indigeste, 4 ou 5 morceaux auraient pu être écartés de la version finale de l’album, qui gagnerait ainsi en efficacité). La fin de cet effort laisse respirer un peu l’auditeur avec des titres plus instrumentaux occupant les trois dernières pistes. "Solar Eclipse", prélude de 35 secondes ouvre l’affaire grâce au travail du claviériste John K (BIOMECHANICAL) pour " Solar Corona", toujours et malheureusement basé sur cette éternelle variation harmonique de trois accords à la Maiden. Ce titre de presque 6 minutes, très calme, laisse la part belle aux six-cordes de Marios Iliopoulos, Olof Mörck et Gus G venu assister une dernière fois son ancien groupe. Le dispensable "Emblem Of Light" clôt alors une affaire bien morne.

Un album qui présente certaines qualités (notamment le son des guitares, énorme. La batterie manque peut-être un peu de brillance au niveau des cymbales), des (rares) morceaux intéressants, mais qui reste dans sa globalité très pauvre malgré les arrangements nombreux de guitare. Très saoulant, la faute à des plans répétitifs et peu originaux, très monotone (une approche similaire, un chant gonflant à la longue), NIGHTRAGE nous propose un album très moyen qui ne révolutionne en rien ni le « Death Metal Mélodique », ni, et ceci est sans doute plus important, la discographie et la carrière du combo. Alléchant sur le papier grâce à de nombreux guests, « Insidious » est décevant. NIGHTRAGE est passé à côté, à oublier.








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