CHRONIQUES D'ALBUMS




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AXEL RUDI PELL
The ballads IV [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 62 - Style : Hard rock
Informations :Compilation
Interview :
Contact label : http://www.spv.de
Contact groupe : http://www.axel-rudi-pell.de http://www.myspace.com/axelrudipellofficial
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 18 août 2011 - Chroniqueur : sarvgot
 

Maman disait toujours :
« - Un album de ballades d’AXEL RUDI PELL c’est comme un pot de Nutella : on sait toujours sur quoi on va tomber et on sait que ca va être bon ».
Maman à souvent raison.

18 ans après le ‘Ballads #1’ les allemands, emmenés par Axel Rudi Pell, guitariste, nous délivrent un quatrième recueil de leurs plus belles ballades, remontant jusqu’à l’album ‘Mystica’ paru en 2006. En outre, viennent s’ajouter 3 nouvelles chansons, dont deux reprises, et pas n’importe lesquelles.

L’album débute directement sur ces 3 nouveaux morceaux du groupe, enregistrés en Mai 2011. « Where the Wild Waters Flow », une ballade typique du groupe, au refrain imparable et relativement musclée : les power chords du Maître, associés au chant de Johnny Gioeli délivrent un sentiment de puissance plaisant. Une mélodie qui en fait l’une des plus belles ballades de l’album, et de la discographie même, des allemands. La deuxième nouveauté du CD est un Hommage à Dio avec la reprise d’ « Holy Diver » (titre éponyme issue du premier album de DIO). Si l’originale (pas vraiment une ballade) se jouait sur un riff de guitare assez saccadé, ici tout est au piano avec quelques cordes (simulées au synthé, malheureusement). Ambiance acoustique et romantique, le morceau est complètement transformé, y compris le solo de guitare doux, joué sans saturation. Il faut dire que tout cela n’est pas pour déplaire et le résultat est vraiment éblouissant. Un bien bel hommage.

Mais ce ‘Ballads IV’ vaut surtout pour la reprise du classique « Hallelujah » de Leonard Cohen. Une reprise de cette chanson suscitera toujours la curiosité. Pour l’occasion, le groupe a choisit de ne pas en faire des tonnes (Ouf !) et l’on reste sur un schéma classique d'intro en arpège (que l’on reconnaitra instantanément) qui porte la voix de Johnny Gioeli sur les premiers couplets. Par la suite, la guitare claire devient saturée et enchaine ses accords de puissance. Mr Rudi Pell n’a pu s’empêcher un petit solo. Sur le refrain, le groupe a remplacé le chœur Gospel de la version originale pour des chœurs d’enfants. Au final ce « Hallelujah » allemand est plutôt bien tourné et interprété. Bravo au chanteur qui y réalise l'une de ses meilleures performances au sein du groupe.

Par la suite, même si l’on a affaire qu'à des ballades « Hard-Rock », le tout est loin d’être lent, ou ennuyeux et redondant. Les 2 instrumentales (« Noblesse Oblige » et « Haunted Castle Serenade ») viennent casser le rythme et emporte l’auditeur grâce à des ambiances parfaitement retranscrites. La première, assez basique et calme, contraste avec la seconde plus enlevée, où la batterie accompagne cette fois la guitare et le clavier. Une instrumentale dans un style « néo-classique » digne d’un Malmsteen (y compris dans le solo). L’acoustique « Love Gun » (reprise de KISS) ne dépareillerait pas sur un disque de BEN HARPER. L’ambiance y est torride de par son côté hispanique (la voix du début et cette guitare acoustique, les percussions). Là encore, on est loin (mais alors trèèèès loin) de l’original, que l’on oublierait presque.

Les refrains puissants s’enchaînent (« Glory Night », « Northern Lights »), se retiennent, se noient dans les soli majestueux de Rudi Pell. Les nappes de synthé et la voix rocailleuse de Gioeli (« Like a Child Again », autre grande performance du chanteur) accompagnent fiévreusement les notes de piano de Ferdy Doernberg (« Like a Child Again », « Noblesse Oblige »). Les corps pourront faire pareil pendant la lecture du disque…

Un album pas vraiment surprenant donc, et encore une fois, Maman avait, encore une fois, bien raison : avec un album d’Axel Rudi Pell estampillé « The Ballads » on sait à quoi s’en tenir et, au final, le contrat est plus que bien honoré. Un album à la production quasi parfaite (un son énorme) et à la (grande) diversité très appréciable, tout en restant cohérent. La suite n’appartient qu’à des appréciations personnelles (choix de la tracklist, meilleur compilation 'Ballads'), dont je vous laisserai seul juge.

En tout cas, comme un fan le disait:
« S’il y avait une justice dans le business de la musique, alors les ballades de RUDI PELL seraient aussi énormes que celles de SCORPION. »
Amen.








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