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NOCTURNAL FEAR Excessive Cruelty [ 2011 ] |
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CD Album - Durée : 47 - Style : Thrash | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 19 août 2011 - Chroniqueur : Taupinator | |
NOCTURNAL FEAR, certes non satanique, n'a jamais joué au Hellfest. Et fort heureusement. Imaginez-vous, un album intitulé « Excessive Cruelty », album lui-même composé de chansons délicatement nommées « Absolute Annihilation », « Human Shield » et autres « World War 3 ». Il serait tombé sur le pauvre Ben Barbaud, outre les extrémistes catholiques, les foudres de hippies pacifistes, toutes les ligues des droits de l'homme et le Dalaï-lama. Alors bon, vous vous dîtes surement qu'un groupe avec des titres pareils, est une véritable ode à l'amour et doit surement porter un message de paix à travers un « post-rock » mélancolique mais engagé... Désolé de vous décevoir, mais non. NOCTURNAL FEAR, c'est du « thrash ». Du old school. Celui dont le tempo ne descend jamais en dessous de 250 bpm et dont la vitesse des solos ferait pâlir un Yngwie Malsteem perfusé à la guarana. J'exagère, dites-vous? À peine... Car avec 5 albums et plus de 10 ans d'existence, les ricains de Détroit connaissent leur affaire. Fortement inspirés par le « thrash » des 80's estampillé « Bay Area », les titres s'enchaînent à la vitesse d'un bulldozer qui serait passé entre les mains de Vin Diesel. C'est bien simple. Ça va vite. Très vite. Le batteur semble vouloir concurrencer le lapin de la pub pour les piles, les riffs des gratteux transformeraient en nourriture pour chat n'importe quel avant-bras normalement constitué et les solos fusent à la vitesse de la lumière. On entend même la basse, chose plutôt rare dans ce style. Seulement voilà, les solos sont souvent moches, les plans surprennent autant qu'une rediffusion des « Bronzés » durant les vacances de Noël, quant au chanteur, on a l'impression qu'il sort d'un marathon à chaque phrase. Et quand ça dure 7 minutes, le temps paraît très long. Alors oui, parfois, certaines parties peuvent faire songer à du KREATOR ou à du SODOM, mais sans jamais atteindre l'orteil du talent des géants teutons. Tel un André Manoukian compatissant, j'essaye bien de trouver un titre qui sortirait du lot mais non, tout se suit et se ressemble. Bref, les fans pur et dur de vieux « thrash » y trouveront surement leur compte, les autres passeront leur chemin sans perdre de temps... | |
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