CHRONIQUES D'ALBUMS




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RISE TO REMAIN
City of Vultures [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 45.21 - Style : Hardcore Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.emimusic.com
Contact groupe : http://www.risetoremain.com/home http://www.myspace.com/risetoremain
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 19 septembre 2011 - Chroniqueur : Chart
 

RISE TO REMAIN nous vient d’Angleterre et son parcours prouve avec quel acharnement le groupe s’est battu pour se faire reconnaître. L’histoire commence en 2006 sous le nom HALIDE. Le groupe est un projet parallèle composé d’amis qui se sont rencontrés durant leurs études. Avec un remaniement de line up, le groupe décide en 2008 de changer de nom pour RISE TO REMAIN. Un EP voit le jour, « Becoming One » qui fait suite à « Illusive Existence », paru en 2007 sous le nom de HALIDE. C’est alors le début de la consécration pour le groupe qui voit sa popularité augmenter grâce à une série de concerts en première partie de formations telles que SHADOW FALL, THE HAUNTED, TRIVIUM… Un nouvel EP voit le jour en 2010, « Bridges Will Burn » juste avant d’entamer une nouvelle tournée en première partie de KORN au Royaume-Uni. Après une tournée avec IRON MAIDEN, RISE TO REMAIN signe finalement chez la major EMI en 2011 qui lui permet d’enregistrer « City Of Vultures ».

Evidemment, avec une major telle que EMI, RISE TO REMAINS se voit offrir quelques opportunités qu’aucun groupe ne pourrait refuser. Ceux qui étaient au SONISPHERE d’Amnéville se souviennent sans doute de ce groupe. C’est simple, Il s’agit du groupe qui a ouvert le festival. On était forcément curieux de découvrir ce que l’album avait à proposer car la prestation avait été plutôt bonne. Pas de surprise majeure, on retrouve le « metal hardcore » de ces anglais. La production est excellente et là encore, on se dit que bon, certains ont la chance d’avoir les moyens d’en profiter, alors pourquoi donc se priveraient-ils ?

Cette douzaine de morceaux plaira sans aucun doute à tous ceux qui aiment le « hardcore » bien produit et bien poli. S’il existe des modes dans le metal, aucun doute pour eux, ils ont été pris dans la vague et poussés sur le devant de la scène grâce à des jolis chorus en voix claire, des mélodies bien faites, une très bonne technique à la guitare et un peu de voix grasses, parce qu’il ne faut pas déconner, il faut quand même une touche « metal » reconnaissable. Non, ce n’est pas pour critiquer le travail qui a été fait sur cet album, c’est pour rappeler aux vrais connaisseurs du metal que l’on s’éloigne de ce qui a fait la gloire du metal, un son pas toujours bon et surtout une énergie hors du commun. Ici, on a à faire à du metal presque bon pour la radio, pas chez nous, ça non plus il ne faut pas y croire, ce n’est pas pour demain. Et ce n’est pas parce que ce groupe est sur une major qu'on a envie de les descendre, non, c’est parce que cet album est tout simplement décevant de par son manque d’originalité à tout égard. On dirait que les mauvais côtés d’IN FLAMES et consorts ont encore fait des ravages dans le paysage metal.

Prenons quelques titres tels que « God Can Bleed », « Nothing Left », « We Will Last Forever », ou encore “Illusion”. Très bien, nous avons là de très bonnes idées au niveau des arrangements, des structures et des riffs, mais pourquoi faut il à chaque fois que l’on se retrouve avec du déjà entendu maintes et maintes fois ? Certes, nous dirons que les voix gutturales sont intéressantes mais honnêtement, ce joli chant clair est utilisé sans relâche ce qui, au bout d’un moment, fini par nuire considérablement à l’ensemble. Si l’on apprécie la férocité de certains passages, on est considérablement déçu par la mièvrerie de certains autres. Honnêtement, faites du « metal » ou de la « pop », mais faites un choix ! Mélanger les deux devient lassant dans cette nouvelle scène ! Et c’est d’autant plus dommage car l’introduction suivie de « The Serpent » tiennent leurs promesses. On a presque l’impression d’entendre quelque chose d’aussi puissant que LAMB OF GOD. Malheureusement, même sur ce début prometteur, on se retrouve bien vite confronté à une longue partie en chant clair bien jolie mais trop longue ! Et c’est un véritable gimmick repris sans cesse. La lourdeur d’un « This Day Is Mine » en prend sérieusement un coup. Et les bonnes idées du titre « City Of Vultures » se voient perdre de leur intérêt toujours à cause de cet aspect mièvre.

Définitivement, on aurait pu s’attendre à quelque chose de puissant et de vraiment « metal », mais au lieu de ça, toute cette énergie est gâchée par ces mélodies. Dommage, dommage, dommage…








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