CHRONIQUES D'ALBUMS




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TOTIMOSHI
Avenger [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 43.24 - Style : Alternative Rock/Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.atalossrecordings.com
Contact groupe : http://www.totimoshi.com http://www.myspace.com/totimoshi
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 19 septembre 2011 - Chroniqueur : Bodomania
 

Que faisiez-vous le 16 août dernier?
Un barbeuc' sous la tempête? Une décuve post-Assomption? Un road trip dans les bouchons? Le visionnage d'une énième rediffusion? Une soudaine montée de haine envers les aoûtiens, vous, juillettistes frustrés? Et bien, vous n'étiez pas les seuls à marquer l'Histoire en cette belle journée estivale. Pendant ce temps, le trio originaire des montagnes du désert de Californie fêtait la sortie de son sixième album, et oui! Après 14 ans d'activité et un précédent opus, "Milagrosa", datant de 2008, TOTIMOSHI renouvelait sa collaboration avec Page Hamilton (HELMET) et Toshi Kasai (MELVINS, TOOL, etc.). Délivrés par le label "At A Loss Recordings", les 10 titres aux influences "Rock/alternatives/psychédéliques" de "Avenger" avaient pourtant de quoi rameuter les fans des MELVINS, MASTODON et NEUROSIS. Pourquoi donc? Parce que Dale Crover, Brent Hinds et Scott Kelly en sont les invités. Quelle mixture va donc nous proposer l'équipe détonante dirigée par Tony Aguilar, Meg Castellanos et Chris Fugitt (JOHN BONHAM, KEITH MOON)?

On débute par la courte introduction (15 secondes, pas plus) d'un maître de cérémonie qui aurait trop pris d'effets sonores illicites et on plonge dans le climat désertique du "Avenger" masqué. Des lignes de guitare brûlantes, torrides même, une basse poussiéreuse et groovy et des fûts bien astiqués. Inutile de vous dire que dans cette ambiance "blues rock/psyché", les soli seront de mise et les plages instrumentales, sauvagement progressives. Un tempo instable et très dynamique s'affère, faisant montant la tension, une tension "planante"... Mais après cette première bouffée, la notion de "planage" sera d'autant plus forte sur "The Fool" qui, pour ma part, créera une légère addiction. Un chant léger et vivant, une rythmique grasse, lourde et moite, un tourbillon de mélodies entêtantes nous enivrent. Puissant, dynamique, aérien...
Vous la sentez la liberté, là?
Attention, tout de même. La vague de laisser-aller (sans contrainte, ni règle) aura pour conséquence de nous entraîner dans les bas-fonds de "Mainline". Un endroit malfamé pour passer la nuit, avant de repartir sur les routes. Un bar miteux (mais très rock'n'roll) en plein cœur de la ville du péché. Entre deux jetés de client complètement plein et deux bastonnades dans la ruelle pour ramener la moins frileuse des demoiselles, nous aurons de quoi nous réchauffer par des plans agressifs, mélodiques, un refrain entraînant et dérangé, semblant guider la fuite de ce trou à rat. Le tout, dans un état second, bien sûr...
Vous la voyez la pire bouteille de whisky de l'état se briser, là?
Quelques crissements de pneu et nous voilà reparti sur la route. L'instrumental "Calling all curse" viendra mettre des notes sur cette course effrénée qui franchira quelques obstacles avec maîtrise. Stop! Le pire est dernière nous, on peut dès à présent se permettre un petit break de décompression sur "Rose". Des guitares "rebelles", une ligne de conduite dégagée de toute responsabilité qui s'autorisera quelques contretemps, avec un feeling redoutable. Des chœurs psychédéliques pour accompagner la solitude... Les cymbalettes du tambourin claquent, c'est l'heure de s'attaquer à l'"Opus". Une atmosphère étouffante, des roulements vindicatifs. L'heure est au règlement de compte, un duel s'engage entre les instruments, aussi menaçants les uns que les autres. Mais la force et l'espoir se font sentir, de quoi se sortir de là sans trop de dégât, pour le moment...
La mélancolie gagne ensuite "Leaves". Une guitare trouble et une voix découragée, accablée, quelques mélodies et cymbales qui tintent, avant un retour en force terriblement efficace fait d'envolée solistique et de montée vocale encourageante (c'était seulement un coup de mou! C'est reparti!). Enfin, c'est reparti... doucement, quand même. Nous repartons à l'aventure tout en douceur avec "Snag", une piste Osbournienne très progressive, avec une voix étouffée et un caresseur de cordes en transe.
Vous l’avez reçu la goutte de sueur, là?
La fin du voyage se déroulera dans un climat orageux, en compagnie de deux nouveaux compagnons de route, prêts à affronter la tempête: Brent Hinds et Scott Kelly. Nous sommes dans le southern profond et une chaleur lourde envahit les environs.... Ça sent la pluie. On rentre?

Actuellement en tournée, voilà l'occasion parfaite de découvrir l'essence même de la musique de TOTIMOSHI, dont l'énergie et l'efficacité des morceaux se vivent intensément en live. En attendant la sortie d'un split prévu en janvier 2012 aux côtés des MELVINS (influence principale, en passant), patientons...
Vous ne vous étiez pas procuré "Avenger", le 16 août dernier? Dommage, la journée aurait été bien plus chaude.








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