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SPIRAL69
No pain on the wall [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 50.42 - Style : Darkwave
Informations :
Interview :
Contact label : http://megasoundrecords.com/
Contact groupe : http://www.facebook.com/spiral69music http://www.myspace.com/spiral69
 


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ORIGINALITE
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PRODUCTION
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Chronique : 20 septembre 2011 - Chroniqueur : Margoth
 

Les clichés ont la vie dure. Tiens, par exemple, quand on parle de « metal italien », la première chose qui vient à l'esprit, c'est une forte scène « power metal », « heroic fantasy » et compagnie. Bon, en second (voire en premier, selon où se situe le cerveau de chacun), on pensera également à LACUNA COIL, en d'autres termes, sa charmante frontwoman dont les habits se rapetissent au fur-et-à-mesure que le temps passe. Mais ce que le cliché cache si bien, c'est que la scène transalpine est plutôt diversifiée au même titre que celle de l'Hexagone. C'est en sachant ce léger détail que l'on ne se retrouve guère étonné de voir débarquer le « gothic/rock » que l'on peut également définir de « darkwave » ou « coldwave » de SPIRAL69.

Même si «No Paint On The Wall» n'est pas le premier coup d'essai du projet solo d'un dénommé Ricardo Sabetti, on ne peut pas dire que le nom de SPIRAL69 dise quelque chose aux Français que nous sommes. C'est pourtant bien dommage car, même si la musique du combo n'est pas parfaite, elle a le mérite de proposer une recette intéressante qui mérite qu'on s'y penche. Même si leur « darkwave » est très emprunte du feeling des 80's, on pourra citer THE CURE en tête pour l'atmosphère qui s'en dégage, et par conséquent, pas spécialement de première fraîcheur, SPIRAL69 pourra se targuer de proposer un infime petit élément... Un seul, oui, mais cet unique élément (atout, pour être plus précis) change toute la donne. D'un disque plutôt moyen à légère tendance bonne, on passe à du bon. Et ce petit truc se nomme violon... Mouais, pas extraordinaire en soi, me direz-vous. C'est vrai, mais vu le style, ce n'est pas spécialement commun, il faut l'avouer. Alors oui, on pourra reprocher que l'instrument n'est pas bien intégré par moments. Le titre d'ouverture, «Collective Lies» souffre de cette tare, pas une très bonne entrée en matière. Les lignes de violon s'imposent comme une couche superposée grossière, de l'ajout pour de l'ajout pas spécialement de meilleur goût. Puis, les choses changent. Tantôt présent («Cold», «Love Is For Losers»), tantôt discret («Everyone Has Someone To Hate», l'éponyme «No Paint On The Wall») en passant par la déformation par effets (quel cachet ça apporte à «Beautiful Lie»!), l'instrument reprend vite toutes ses lettres de noblesse et on se laisse facilement bercer par la musique accessible et immédiate de SPIRAL69. Mais la bande à Ricardo, qui possède des fois des intonations proches de Brian Molko (PLACEBO), n'est pas tombée dans le piège récurrent du style, à savoir une trop grande homogénéité. Même si les sonorités restent très communes entre les morceaux, procurant à l'ensemble une grande unité, SPIRAL69 a su placer des petites touches pour éviter le lâcher prise. Un instrumental («Ethon II») et un titre comportant de fortes consonances électroniques (le bien nommé «The Girl Dances Alone In The Disco») suffisent à amener un brin de variété bienvenue bien qu'un plus grand effort aurait certainement pu être employé de ce côté-là.

Les Italiens nous prouvent là qu'il suffit de peu pour se démarquer. Un violon et le tour est joué. Même si la rencontre commence de façon farouche, on finit vite par se lier à ce disque qui mérite d'être mieux exporté en-dehors de ses frontières. Peut-être à l'avenir ? Qui vivra verra...








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