CHRONIQUES D'ALBUMS




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VAN CANTO
Break the silence [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 42.57 - Style : A Capella
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.napalmrecords.com/
Contact groupe : http://www.vancanto.de/ http://www.myspace.com/vancanto
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 22 septembre 2011 - Chroniqueur : Dyonisos
 

Rares sont les groupes de métal pouvant se passer de guitare. Néanmoins, c’est le cas de VAN CANTO, groupe allemand nous proposant leur quatrième album, « Break The Silence ». Et, ce n’est pas seulement de guitares que se prive VAN CANTO, mais également de basse et de clavier. Vous n’avez toujours pas compris ? Composé de cinq chanteurs et d’un batteur, VAN CANTO nous propose un « métal a cappella ». Et ceci n’est pas une blague. Néanmoins, malgré le manque d’instrumentation (il n’y a tout de même que des chanteurs pour exécuter la mélodie), cela n’empêche aucunement le groupe de nous livrer une musique intéressante et variée. VAN CANTO est aussi connu pour faire des versions a cappella de plusieurs groupes dont METALLICA avec leur inévitable « Master of Puppet », ou encore NIGHTWISH avec leur grandiose « Wishmaster ». Dans cet album, il nous offre un cover d’ALICE COOPER (« Bed of Nails »), un de SABATON (« Primo Victoria ») et un dernier de MANOWAR (« Master Of The Wind »).

Malgré le fait qu’on n’y retrouve que des chanteurs, il n’y a pas de lacune au niveau des hauteurs du son. Tous les instruments sensés être présents dans un groupe le sont. Les guitares sont occupées par deux chanteurs, la basse est également présente, sans oublier les deux solistes, occupés par deux voix, l’une masculine et l’autre féminine. On y retrouve également une batterie, ce qui permet de rajouter cette brutalité qui manquait jusqu’alors au groupe pour pouvoir classer cette musique de « métal ».

La variété de timbres que nous offrent les voix est sans doute ce qui frappe le plus lors de l’écoute de cet album. Les chanteurs occupant le rôle de guitare sont capables de nous imiter admirablement le son d’une guitare « clean ». « If I Die In Battle » en est un très bon exemple. Cependant, la basse est sans doute celle qui occupe le rôle le plus important. Les lignes mélodiques de la basse ressemblent notamment à celles d’un chant de moine tibétain, comme il est possible de l’entendre dans « Black Wings Of Hate ». C’est notamment la basse qui permet de rajouter cette profondeur à la musique. De plus, VAN CANTO s’efforce de varier les rythmes que nous proposent les chanteurs occupant les rôles de guitares et de basse, pour éviter de tomber dans les répétitions (« The Higher Fight »). Sinon, le point qui mériterait d’être souligné reste les solos de guitare que nous offre le chanteur de VAN CANTO. Honnêtement, c’est à s’y méprendre (il m’a fallu faire quelques recherches pour m’assurer qu’il n’avait pas invité un guitariste pour les solos de l’album). Chapeau à Stephan Schmidt.

Nous arrivons maintenant au cœur de ce groupe : les solistes. Pour un groupe se spécialisant dans la musique a capella, le pire des choses serait que les solistes ne soient pas à la hauteur. Heureusement, ils relèvent ce défi haut la main. Jamais la faiblesse ne se fait entendre. La voix masculine se retrouve à être convaincante et puissante, comme il nous le montre après l’introduction de « If I Die In Battle ». Elle ressemble par moment à celle de James Hetfield (METALLICA). Mais cette assurance n’empêche en rien de pouvoir posséder un timbre plus doux, voire nostalgique (« Spelled In Water »). La voix féminine, quant à elle, se retrouve à posséder un timbre naturel de tristesse. Elle excelle notamment dans les titres plus calmes, à caractère plus sombre (« Master of the Wind »). C’est également pour ses raisons que la majorité du temps, elle s’occupera d’ornementer la mélodie, « The Sellers Of Souls » reste le meilleur des exemples. Ou alors, il arrivera souvent que la voix féminine chante à l’unisson avec la voix masculine, de quoi balancer cet effet de tristesse que dégage involontairement sa voix. Évidemment, rien ne l’empêche de chanter son couplet en solo (« Black Wings Of Hate »).

Cet album comporte également quelques titres accompagnés d’un instrument. Deux pour être précis : « Spelled In Water » ainsi que « Master of the Wind ». Effectivement, le timbre vocal humain a ses limites, car, malgré le talent des musiciens, rien ne peut imiter le timbre unique et majestueux du piano ou encore de la délicatesse de la guitare acoustique. L’ajout de ses instruments permet également de rajouter des variations au fils de l’écoute. Néanmoins, par ce fait, le groupe perd légèrement leur signature sur ces titres.

Au final, VAN CANTO nous offre un très bon album en tout point. L’originalité, l’émotion ainsi que le talent des chanteurs se font sentir tout au long de cet opus. De plus, l’audace de choisir de créer du « métal a capella » mérite d’être soulignée, d’autant plus que cela est un réel succès. Un album accessible, agréable et réussi. Un groupe franchement à part.








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