CHRONIQUES D'ALBUMS




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CRYSALYS
The Awakening of gaïa [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 45.58 - Style : Metal symphonique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.wormholedeath.com/home.htm
Contact groupe : http://www.crysalys.it/ http://www.myspace.com/crysalysband
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 02 octobre 2011 - Chroniqueur : Bakounine
 

Les groupes de metal à chant féminin sont vraiment légions en Italie, dans le sillage d’un LACUNA COIL, nombreux sont les groupes à chant féminin plus ou moins récemment créés (WHITE SKULL, THEATRE DES VAMPIRES, MANDRAGORA SCREAM, ELEGY OF MADNESS, SKYLARK, GODYVA, REAGRDLESS OF ME, CADAVERIA,…).
Ceux qui nous intéressent aujourd'hui sont originaires de la région des Marches au centre de l’Italie, plus précisément d’Ascoli. CRYSALYS qui sort son pemier album après quelques Ep et démos se présente comme faisant du "post-Opera". « Waw, un nouveau style inconnu ! », me direz vous ? ». Perdu, globalement c’est juste un nom ronflant pour qualifier du "metal symphonique" inventif certes, mais sans doute pas assez pour être mis à part du genre. Mis à part cela, précisons que le groupe a bénéficié sur ce « The Awakening of Gaïa » de la patte au mastering de Mikka Jussila et de ses célèbres Finnvox Studios (comme avant eux SONATA ARCTICA, NIGHTWISH, MOONSORROW, FINNTROLL, …).

Musicalement, cet album envoie du lourd, entre mélodique moderne accrocheuse et symphonique lyrique, avec une production parfaite mettant parfaitement en avant la rythmique quand il faut, ou les claviers. La musique étant un mixe entre des passages "symphoniques" relativement classiques du style (avec piano, orchestraux) et d’autres choses plus modernes (avec des claviers à la limite de l’"electro-indus" « boîte de nuit » sur « My Wil be done » notamment et souvent "progressifs" à la AYREON, se permettant même quelques solos parfois, claviers qui sonnent relativement différents de ce qui a déjà été fait même si on retrouvera les sempiternels passages arabisants).
Si les guitares sont majoritairement rythmiques (Notons qu’il s’agit uniquement d’un membre de session sur cet album), elles prendront parfois un rôle prépondérant sur quelques traits.
La rythmique en elle-même est au service de morceaux majoritairement véloces et intéressants avec un jeu de batterie bien plus fouillé que d’autres groupes du genre, même si les titres plus intimistes seront nettement moins convaincants (on pensera à un « Angelica » assez insipide par exemple, ou encore un « Lilium », dont la structure est plutôt déjà-vu, ou encore un « And let the innocent dream » un peu niais).
La chanteuse Chiara Malvetti a une voix magnifique, très lyrique montant beaucoup dans les aigus (certains diront sans doute trop), sa voix de soprano servant la musique mieux que sur leurs précédentes productions où il semblait y avoir un certain décalage.
Tous ces éléments donnent au final une musique très chargée dans laquelle on pourra déceler de nouveaux éléments à chaque écoute (Tiens, le chatoiement d’une petite clochette) même si certains apparaissent comme dispensables (C’est quoi cette flûte de pan kitsch, sur « Time for Vultures » ? ) . En gros plein de bonnes idées et de talent à chaque coin du disque ainsi qu’une certaine authenticité, mais un ensemble qui manque encore un peu de maîtrise.

Enfin, le dernier point que j’aborderais est assez paradoxal, c’est le livret. D’ailleurs je félicite le groupe à ce sujet, puisque nous avons à notre disposition l’intégralité du livret, ce qui n’est pas toujours le cas. Mais deux points me chagrinent beaucoup sur celui-ci : 1. Les graphismes des titres des morceaux sur l’arrière du livret (en gros là où on regarde les titres des chansons quand on écoute le CD) possède une calligraphie insupportable et il faut bien souvent deviner les mots.
2. La photo centrale ; ce n’est pas mon genre d’aller critiquer le look d’un groupe et de même je sais bien que le metal symphonique et le grandiloquent vont souvent de pair, mais il y a des limites… Dans un décor aussi magnifique qu’irréel (dans du sable devant une forét avec un ciel spatial constellé de lunes et de planètes), sont plantés les membres du groupe, mais qu’est-ce que c’est que ces looks ? Entre le bassiste à qui on a mis des espèces d’hideux spaghettis dans les cheveux, le claviériste à la coiffure afro et au look de poseur qui remet sa cravate, et Chiara elle-même massacrée par l’action combinée du coiffeur et du maquilleur, semblant être un mélange de Mylène Farmer (pour les cheveux) et de Lady Gaga (pour le maquillage…). Quand on voit le look du groupe sur d’autres photos antérieures, on se demande comment une telle horreur a pu arriver. (Fin de la parenthèse).

Au final, un bon album de "metal symphonique moderne", un peu dans la lignée de ce qu’a fait AFTER FOREVER dans la fin de sa carrière. Si le grandiloquent, l’ambition et les fioritures ne vous dégoûtent pas, vous pourrez y trouver votre bonheur, pour les autres, passez votre chemin.








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