CHRONIQUES D'ALBUMS




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NECRODEATH
Idiosyncrasy [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 41.33 - Style : Thrash
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.scarletrecords.it
Contact groupe : http://www.necrodeath.net http://www.myspace.com/necrodeath100x100
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 04 octobre 2011 - Chroniqueur : Chart
 

Certains groupes ont franchement des histoires atypiques et c’est bien le cas pour les italiens de NECRODEATH. Le groupe se forme en effet en 1984 sous le nom de GHOSTRIDER, juste après avoir assisté à un concert de VENOM. SLAYER, BATHORY, KREATOR et VENOM bien entendu deviennent des références pour le groupe. Une première démo de 4 titres voit le jour cette même année sous le nom de « The Shining Pentagram ». Deux albums se succèdent ensuite « Into The Macabre » en 1987 et « Fragments Of Insanity » en 1989. Le groupe connait un succès certain dans la presse ce qui donne à NECRODEATH un statut de groupe culte. Pourtant le groupe se sépare peu de temps après la sortie du second album. Il faut attendre 1998 pour que le combo décide de se reformer sous l’impulsion du guitariste Claudio et du batteur Peso. Une nouvelle formule prend d’assaut le petit monde du metal avec dans un premier temps Flegias au chant et John à la basse. Le line up connait encore bien des remaniements jusqu’à aujourd’hui. Flegias est toujours au chant, Peso à la batterie, Pier Gonella s’occupe des guitares et GL de la basse. Le groupe sort aujourd’hui son douzième album aux allures "thrash old school" avec une petite teinte de "black metal", sous le titre « Idiosyncrasy ».

Etant donné le style du groupe, sa longévité, son expérience, on n’est pas vraiment surpris de la qualité de l’enregistrement de son album. Tout cela sonne clair et puissant comme un bon album de "thrash" à gros budget. NECRODEATH semble vouloir entrer au panthéon des groupes importants de la scène metal et se donne les moyens d’y parvenir. On dira aussi un mot rapide sur la pochette de l’album assez surprenante pour un groupe de ce style. La référence à « Reservoir Dogs », le premier film de Quentin TARANTINO, 1992, est plus qu'évidente. Etonnante aussi la signification de ce titre « Idiosyncrasy » traduit en français par « idiosyncrasie » qui signifie « comportement particulier, voire atypique, d'un individu face aux influences de divers agents extérieurs ». On imagine le lien entre le visuel de référence et le concept développé par ce mot choisi en titre. Oui, une fois n’est pas coutume mais il convient de s’intéresser parfois à ce que le groupe a voulu représenter dans son album, surtout lorsque celui-ci se découpe en morceaux titrés simplement par des « Part I », « Part II », etc.… On comprend que NECODREATH a mis en scène un concept à travers son album.

On est loin de l’univers musical des films de TARANTINO sur ce disque. Exit les 50’s, bienvenu dans un univers plus obscur. Il est difficile néanmoins de classer NECRODEATH. A l’écoute de certaines pistes comme « Part IV », on serait tenté de dire que ce groupe appartient au "black metal". L’ambiance est réellement pesante avec cette ligne de basse entêtante et ce chant typique aussi. Pourtant SLAYER n’est pas loin et l’on remarque dès que l’introduction de « Part I » se termine. Les riffs sont vraiment très proches de ceux du quatuor de la Bay Area. Bon, définir précisément le style de NECRODEATH ne nous apportera pas grand-chose au final. SLAYER avant d’être considéré comme un pilier du thrash était aussi considéré comme un groupe de black metal. Tout cela n’est pas si important, ce ne sont que des mots posés sur une musique atypique à la croisée des chemins de plusieurs sous genres. Ce que l’on peu constater plus aisément, c’est la puissance qui réside dans ces compositions. « Part II » en est un bon exemple. Sans monter dans des tempos trop élevés le groupe se pose en puissance avec une assurance digne d’un bulldozer prêt à tout dévaster sur son passage. La lourdeur dans ce style est une arme qu’il ne faut en aucun cas négliger et le groupe l’a très bien compris. Et lorsque NECRODEATH augmente le tempo comme sur « Part VII », on continue de sentir cette lourdeur pesante. Le final n’en demeure pas moins terriblement efficace.

Ce douzième opus a de quoi ravir les fans du groupe. Tous les bons ingrédients sont là pour notre plus grand plaisir. Tout est réuni dans la bonne formule et ceux qui découvriront le groupe avec cet opus seront certainement tentés de jeter une oreille sur ce qui s’est passé avant dans leur carrière.








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