CHRONIQUES D'ALBUMS




pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


TASTE OF TEARS
Once Human [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 55.14 - Style : Death Progressif
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.saol-music.com
Contact groupe : http://www.tasteoftears.com http://www.myspace.com/tasteotears
 


 Pavillon 666 - metal rock webzine
ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine

TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine

PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine

EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
 
Chronique : 18 octobre 2011 - Chroniqueur : Chart
 

TASTE OF TEARS se forme en 1998 en Suisse sous la houlette de Marcus SEEBACH (Batterie, chant) et Daniel PATZEN (guitare, chant) rejoints ensuite par Gioni ALIG (basse) et Duri CAMENISCH (guitares). Au départ, il s’agit d’un groupe de pur death metal. TASTE OF TEARS aura d’ailleurs l’occasion de se produire en première partie de formations telles que LEGION OF THE DAMNED, CATARACT, ENTOMBED… Une première démo éponyme voit le jour en 2004 et une seconde « Architects Of Downfall » en 2007. Après le départ en 2004 de PATZEN, c’est Ivan STRIMER qui intègre le groupe au poste de chanteur en 2006. L’orientation du groupe commence à changer légèrement. Ce nouveau chanteur apporte une nouvelle touche avec l’intégration de voix claires. Le premier album du groupe voit enfin le jour en 2011 sous le titre « Once Human ».
Définir aujourd’hui le style de TASTE OF TEARS s’avère un peu plus compliqué que par le passé. Le groupe a intégré certaines influences qui sortent du cadre ordinaire du "death metal" ou du "metal extrême". Mais ceux qui savent évoluer savent se faire remarquer. Il faut aussi être un bon musicien afin de rassembler autant de manière de jouer et de faire sonner ces riffs. TASTE OF TEARS ne manque pas de qualités et sa longévité prouve que le groupe a su patienter, s’accrocher et finalement, ça finit toujours par payer. Ce premier album n’est peut-être pas assimilable en une seule écoute, mais dès le premier abord, on est assez vite pris par ces morceaux très bien arrangés, ces riffs diversifiés et ces ambiances sans cesse en pleine évolution. Si les racines et les premiers amours du groupe se trouvent dans le "death metal", il est certain que TASTE OF TEARS a su repousser ses limites pour proposer au public un son nouveau, une manière différente de concevoir sa musique et ce, pour une écoute fort agréable que l’on ne peut que recommander.

On aborde ce disque avec « Ames Room » qui donne d’emblée la tonalité. Après un début assez guttural, le groupe glisse doucement vers des ambiances contrastées, où le chant clair apporte une légèreté qui s’oppose à une musique complexe et technique avec un autre chant ne manquant pas de pugnacité. L’efficacité est au rendez-vous sur ce titre même si on ne peut mettre de côté ces riffs complexes, qui, avec un autre style de chant, auraient pu perdre de leur efficacité. Parfois la technique a ce défaut qui fait que l’on perd un peu l’énergie première. Seulement, TASTE OF TEARS sait construire des morceaux équilibrés et ce n’est pas « Phlegraean Fields » qui risque de prouver le contraire. Il faut dire aussi qu’avec des morceaux plutôt longs, le groupe a intérêt de varier ses ambiances. On trouve notamment sur ce morceau une partie en son clair placée juste avant le solo et qui a de quoi vous surprendre par sa mélodie. La partie suivante, celle qui contient le solo, est tout simplement phénoménale. Le groupe n’hésite pas à superposer les couches afin de donner un ensemble riche et très puissant. On a aussi droit à des morceaux un plus conventionnels tels que « Once Human (Pinnacle & Pits) ». Cela dit, ce n’est pas parce qu’on les trouve un peu plus conventionnels qu'ils sont forcément faciles d’accès. Les riffs sont encore une fois assez techniques. Même pour des rythmiques, il faut être bien accroché pour réussir une telle exécution. La production est justement travaillée dans ce sens. Le son est très sec, quasiment sans effet et du coup, chaque note ressort particulièrement bien. Le talent des musiciens est réellement mis en avant par ce mixage. Au rayon des petites curiosités, on trouve un solo de saxophone assez surprenant sur le final de « Profound Rain ». L’idée est agréable, pas forcément indispensable. On pense un peu à tous ces groupes qui, lorsqu’ils se retrouvent en studio pour leur premier album, trouvent des idées de dernière minute qui feront peut-être la différence.

Pour un premier album, TASTE OF TEARS met la barre très haute. On peut attendre beaucoup d’un tel groupe par la suite. Mais la marge de progrès n’est pas infaisable. Il suffit pour ça que le combo fasse encore évoluer certains aspects de sa musique afin de nous surprendre encore. Avec un style, on peut soit se répéter, soit pousser encore plus loin dans les extrêmes. Nous verrons donc de quoi demain sera fait pour eux et continuerons à nous délecter de ce premier jet fort intéressant.








AUTRES CHRONIQUES DU GROUPE


 
pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


Aller en haut