CHRONIQUES D'ALBUMS




pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


SCOLOPENDRA
Apostasy Beyond Insanity [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : n/a - Style : Death/Thrash
Informations :
Interview : :: LIRE L'INTERVIEW ::
Contact label :
Contact groupe : http//:www.facebook.com/pages/scolopendra/51679184554 http://www.myspace.com/scolopendraofficial
 


 Pavillon 666 - metal rock webzine
ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine

TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine

PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine

EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
 
Chronique : 25 octobre 2011 - Chroniqueur : Matai
 

Scolopendre : animal très carnassier et vorace, à la morsure douloureuse, créant des œdèmes ou des nécroses cutanées sur la peau. Mince, il s'agit du groupe ! Peu importe. Si SCOLOPENDRA, petit groupe parisien, a décidé de choisir ce nom, ce n'est pas pour rien, bien entendu. Le nom de cet insecte est censé représenter leur musique, leur concept, leur univers morbide et terriblement sombre. Car le quintette a bien l'intention de nous embarquer dans un monde cauchemardesque où n'existent que souffrance et maladie, afin de nous montrer la face la plus décadente de l'humanité.

Formé en 2007, SCOLOPENDRA a vite grandi et appris avant de nous proposer leur « Apostasy Beyond Insanity », premier opus et déjà, première petite pépite. Si le « death metal » tend à tourner en rond depuis plusieurs années, entre groupes toujours axés vers le côté old-school et groupes désirant apporter une touche « moderne » (entraînant avec eux une horde de combo du même genre), certains arrivent tout de même à proposer leur patte, malgré des influences certaines, telles que MORBID ANGEL, SLAYER ou MESHUGGAH. SCOLOPENDRA ne cache pas ses influences mais arrive à en faire une force certaine, et ce, en nous offrant un « death/thrash » particulièrement étouffant, sombre et percutant.

L'horreur humaine...nous sommes littéralement plongés dedans le temps de six morceaux. Six morceaux particulièrement maladifs mais d'une exécution impeccable. Tout est relativement mis en œuvre pour que l'auditeur soit perdu dans ce monde sombre et terrible, percuté par une alternance de riffs death/thrash particulièrement bien calculés et à la limite du jouissif. L'atmosphère en devient grasse et étouffante, à mesure que nous progressons dans cet enchevêtrement d’évènements musicaux tous aussi obscurs. Les rythmes sont percutants et déstructurés, à mesure que le growl change d'aspect, devenant aussi sombre, terrible, ou même thrashisant.

L'introduction, « Thrashing with a Million Legs » est un hommage des plus étranges à la scolopendre. Non seulement le mot est répété à de nombreuses reprises par une voix growlée on ne peut plus tribale, mais en plus, le rythme devient percussion, l'ambiance se crée grâce à des riffs endiablés et des koomei (un chant guttural mongol diphonique et continu). C'est original, différent de ce qu'on a l'habitude d'entendre dans le death metal, mais surtout très maladif.
« Million legs ! ». N'est pas inquiétant ? Ces bestioles pleine de pattes vous fonçant dessus ? Ou plutôt, ces bestioles se nourrissant de chairs mortes...à l'image totale du concept. Les scolopendres ont trouvé leur dîner : l'homme.

Si « Human, Your Mind Keeps Violence » nous montre ce côté violent présent dans l'être humain, et ce, grâce à un rythme continu, intense et captivant, et des riffs brutaux, « Near Death Experience », traduit par l'expérience de mort imminente (sensation vécue par des individus dans le coma) nous gratifie d'une atmosphère horrible et cauchemardesque, grâce à des samples de cris d'horreur, et à un ensemble glauque, malsain, étouffant, mais plus thrash dans son appréhension.

SCOLOPENDRA arrive à faire vivre sa musique, à lui donner une âme, malgré ces ambiances obscures. Chaque morceau est envahi par une impression de malaise, une impression particulièrement intéressante et prenante si tant est que l'on joue le jeu. Ce qui est fort encourageant pour la suite. Les parisiens signent ici un grand coup de maître, héritant du côté gras de DISMA/INCANTATION. À découvrir sans plus attendre.








AUTRES CHRONIQUES DU GROUPE
SCOLOPENDRA - Cycles


 
pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


Aller en haut