CHRONIQUES D'ALBUMS




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ENGELSSTAUB
Nachtwartz [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 50.08 - Style : Neofolk / gothique
Informations :Disponible en version limitée LP + CD
Interview :
Contact label : http://www.myspace.com/minrecks
Contact groupe : http://www.myspace.com/engelsstaubks
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 26 octobre 2011 - Chroniqueur : S.Y.L.
 

Depuis sa formation en 1992, ENGELSSTAUB n'a publié que 4 albums (5 en comptant "Ignis Fatuus: Irrlichter", re-publication de leur deuxième album en version réarrangée). Avec 4 sorties et demie en 17ans, autant dire que l'adjectif « prolifique » ne s'accorde pas avec ce groupe. La qualité est en tous cas au rendez-vous, et l'évocation de leur excellent premier disque « Malleus Maleficarum » et de son gothique épuré devrait immédiatement faire dresser l'oreille des avertis.
Annoncé sans tambours ni trombones, « Nachwärts » ne devrait cependant pas trop tarder pour se mettre en évidence au sein des nouveautés de ce bel automne.

Assurément, le groupe a su évoluer avec le temps, intégrant progressivement à sa musique minimaliste des éléments en provenance de divers horizons musicaux. « Nachtwärtz » pourrait donc constituer la synthèse de cette progression, puisque le disque se compose d'un savant mélange de "néofolk", "néoclassique", "darkwave", "ambiant" et d'éléments "world". « Carpe noctem » introduit l'album avec un mélange d'électronique et de touches arabisantes pour un résultat plutôt mystique. « Intempesta » suit, sorte de ritournelle aux accents plus médiévaux. À chaque titre son ambiance. « Nachtwartz » n'est néanmoins pas une œuvre décousue, puisqu'ENGELSSTAUB parvient à fédérer chaque composition, baignant l'album dans une sorte de lumière froide constante mais douce, à la manière d'un néon blanc.
Dans un monde gothique actuel, qui utilise la musique électronique à outrance, parfois de manière un peu primaire, ENGELSSTAUB démontre, et c'est un réel plaisir, qu'il est possible d'utiliser l'électro de manière intelligente et de le coupler avec délicatesse à d'autres éléments sonores. Le tout sans gros « beat » et sans voix de robots, n'en déplaise aux amateurs de "techno dark". L'excellente piste de mi-album « Oneirodynios Activa » est très représentative de ces métissages musicaux, véritable force de « Nachwärts ».
Très réussis, les chants sont réellement captivants bien qu'à titre personnel, les titres avec guitare sèche/chant masculin plus "néofolk" paraissent plus attractifs que les pistes uniquement ambiant/chant féminin, peut-être un peu trop monotones.

Remplis d'éléments sonores annexes (flûtes, percussions....) délivrés avec parcimonie, ENGELSSTAUB prouve, si besoin était, qu'un bon album n'est pas forcément un disque comportant un hit utilisable par les DJs. Équilibré, doux, musicalement bien pensé, il souffle sur « Nachwärts » un vent frais et bienfaisant, découverte idéale pour s'offrir une parenthèse sonore de calme et d'évasion.








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