CHRONIQUES D'ALBUMS




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STARCHITECT
No [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 39.00 - Style : Post-metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://slowburn.ru/
Contact groupe : http://www.myspace.com/starchitect
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 15 novembre 2011 - Chroniqueur : Matai
 

Mêlant les mots « star » et « architect », les Ukrainiens franchissent le pas en cette année 2011. Après la sortie d'un split CD avec FADING WAVES, le trio se décide à sortir le grand jeu, signant chez "Slow Burn Records", une des filiales de "Solitude Productions". Bien que reprenant les éléments laissés dans leur précédente sortie, les membres accentuent encore plus leur façon de voir les choses, et ne se privent pas de nous dire « non » ! Un titre d'album assez évocateur d'une époque où l'on nous demande tout et n'importe quoi.

STARCHITECT dit non aux conventions, à la banalité et aux directives, ainsi qu'aux pochettes censées représenter quelque chose. L'artwork de « No » reste quelque peu abstrait, malgré ces tons de blanc et ces couleurs déposées en amas sur toutes les pages du livret. Mais comme on dit si bien, « il ne faut pas juger un livre à sa couverture », et donc, ne pas juger un album à son livret. Jetons-nous donc au sein de ce « No » particulièrement torturé.

Sous cette apparence "doom/atmosphérique" frappante sur le premier morceau « The Sun, the Rain », STARCHITECT ne fait pas vraiment dans le "doom", malgré des pistes lentes et souvent longues. Et même si les atmosphères sont mises au premier plan, les Ukrainiens ont de prime abord pensé aux riffs de guitares et au chant torturé de Primus Man. Ici, c'est du "post-metal", du vrai, proche d'ISIS sur leur « Celestial », qui fait rage du début à la fin. Les instruments ont une place prépondérante sur la majeure partie des titres, afin de plonger l'auditeur dans un monde lourd, déchiré et lent. On se retrouve aisément perdu dans ces méandres d'éléments magnétiques et hypnotiques, mélancoliques et aériens, saturés et syncopés.

Car oui, STARCHITECT varie son propos et manie son sujet. Rien que son nom de scène est représentatif de la musique effectuée, quelque part entre le ciel et les étoiles. Car les riffs sont loin d'être agressifs, et ils nous proposent une variation d'harmonie non négligeable, à mesure que la progression se fait de manière plus mélancolique. Les cris écorchés sont aussi un vecteur de souffrance, mais font la part belle à des atmosphères aussi pesantes qu'éthérées. « Light », par exemple, sera en pur contraste avec un « Yeah » plus positif.

A contrario, un « Friends » met davantage en valeur une certaine souffrance, comme si STARCHITECT avait été victime de trahison, désillusionné par une bande de prétendus amis. Les riffs sont alors plus hésitants, bien que précis dans leur exécution. Le rythme se ralentit, au profit d'une atmosphère de doute, de tristesse, et de rage par la suite, quand tout devient plus tranchant et agressif. Une agressivité que l'on retrouvera dans le titre « Silence », loin de nous proposer quelque chose de silencieux. Le chant nous crache toute sa douleur et sa souffrance, tandis que les instruments se veulent plus saturés et bruitistes, des éléments qui se retrouvent tout autant sur un « Face to Face » arraché, se terminant par un bruit blanc.

Si vous aimez le "post-metal" voire le "post-hardcore" typé ISIS ou NEUROSIS, cet album risque d'être pour vous. STARCHITECT arrive très bien à retransmettre ces atmosphères terribles et torturées au sein d'un album peut-être trop court. Toutefois, le trio fait preuve d'efficacité, arrivant à alterner en un seul morceau, par exemple, autant de côtés éthérés que de côté pesants et écrasants. Il nous montre qu'il est l'architecte.








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